Ottawa annonce d’importants investissements pour les services de garde

Le gouvernement fédéral annonce l’octroi de près d’un milliard de dollars en prêts et 60 millions en subventions pour investir dans les nouveaux centres de la petite enfance (CPE) au Québec.

Jean-Yves Duclos, député fédéral de Québec et ministre des Services publics et de l’Approvisionnement, a fait part de la nouvelle dans une conférence de presse qui se tenait dans les locaux des Loisirs Montcalm.

Même si la responsabilité des services de garde repose essentiellement sur les épaules du gouvernement provincial, le palier fédéral y contribue par le biais de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

« La SCHL a des outils qui permettent de faire de prêt à bons taux, des prêts intéressants pour construire et rénover des centres de garde pour nos enfants », explique M. Duclos.

Ces investissements s’ajoutent à ceux faits en appui au gouvernement provincial au cours des quatre dernières années. En tout , environ 6 milliards de dollars ont été envoyés au Québec sur 4 ans et ont permis la création de 28 000 places additionnelles en service de garde.

Une mesure pour aider les familles

D’entrée de jeu, le ministre est revenu brièvement sur la création des services de garde universels et abordables au Québec en 1997. Une ressource qu’il estime essentielle pour l’épanouissement des parents et des enfants.

Bien que ces services soient en place depuis plus de 27 ans, il demeure ardu de trouver une place en CPE.

« Encore aujourd’hui les parents vivent un grand stress, quand les mamans, en particulier,  veulent continuer leur carrière tout en ayant une famille si elles le souhaitent. Donc c’est une question d’égalité hommes-femmes. »

Le ministre estime que les investissements annoncés par le gouvernement du Canada auront un impact direct dans la vie des familles et des enfants. Il y voit une façon de réduire la pauvreté et d’augmenter le revenu des jeunes familles.

M. Duclos insiste également sur la qualité des services de garde au Québec.

« Quand on amène un enfant dans un service de garde c’est pas pour le stationner, mais pour le confier […] aux éducatrices et éducateurs. On est confiant que cet enfant va profiter d’un plein épanouissement. »