Lors de l'écoute d'un épisode du balado Pause Vélo*, j'ai eu l'idée de vous présenter quelques véhicules à propulsion humaine. On est parfois un peu loin de la bicyclette traditionnelle, mais les principes de base sont toujours présents: un pédalier, une transmission et un mouvement produit par un être humain, pas par un moteur.
Véhicules à propulsion humaine
Lors de l’écoute d’un épisode du balado Pause Vélo*, j’ai eu l’idée de vous présenter quelques véhicules à propulsion humaine. On est parfois un peu loin de la bicyclette traditionnelle, mais les principes de base sont toujours présents: un pédalier, une transmission et un mouvement produit par un être humain, pas par un moteur.
Sur l’eau
Imaginez une planche de surf surmontée d’un pédalier, d’une selle et d’un guidon. En pédalant, on actionne une hélice. Le guidon est quant à lui relié au gouvernail, sous la planche.
Ça s’appelle un Surf Bike et, croyez-le ou non, ça fonctionne bien. Il y a quelques décennies, il y a eu un certain engouement pour cette embarcation. Un de mes oncles, dans les Cantons-de-l’Est, en avait acheté deux. Mes cousins, cousines et autres membres de la famille, moi inclus, étaient d’abord sceptiques. Après un essai (et, oui, quelques chutes!), nous étions pour la plupart convaincus de l’intérêt d’un tel engin.
Si vous en avez un, prenez-en bien soin: la compagnie qui les fabriquait n’est plus en activité.
D’autres ont pris le relais, comme Red Shark Bikes.
Et voici enfin un autre concept, plus performant: https://global.manta5.com/
En hauteur
Les “tall bikes“, ça vous dit quelque chose?
Pour simplifier, disons qu’il s’agit d’un vélo plus haut que d’habitude, généralement composé de deux cadres «normaux» soudés ensemble, un par-dessus l’autre. Embarquer et descendre d’un tel engin est, semble-t-il, un peu plus compliqué que sur une bicyclette ordinaire. Les premières fois, surtout. Puis, on s’habitue. Et, contrairement à ce qu’on pourrait penser, l’équilibre n’est pas plus difficile à maintenir. Ce serait même plus facile, en fait. Et pour les amateurs de cyclotourisme, soyez rassurés: il est possible d’y fixer des bagages, comme sur d’autres vélos.
Certains poussent le concept assez loin. Comme cet Américain, Richie Trimble, qui en a conçu un de 4,5 mètres de haut. De quoi donner le vertige!
Dans l’espace?
Ok, j’avoue, j’exagère un peu, ici. Mais il faut bien admettre que certaines vélomobiles ont des airs de vaisseaux spatiaux.
Vélomobile? C’est en fait un vélo équipé d’une carène (un habitacle) qui améliore son efficacité aérodynamique. D’ailleurs, le record du monde de vitesse, pour un cycliste, a été établi grâce à un vélomobile.
Effet secondaire qui plaît surtout aux cyclistes utilitaires : l’habitacle offre une certaine protection contre les intempéries. Pratique pour éviter d’arriver trempé au travail, par exemple. Il faut cependant noter que ces montures sont plutôt gourmandes en espace de rangement. Et qu’il est peu pratique, voire impossible, de les monter en haut d’un escalier.
Certains de ces vélos ont trois roues, d’autres deux seulement. Dans tous les cas, le résultat fait tourner bien des têtes!
* Note: Parlant de balados, j’en cherche qui parlent de vélo et qui sont produits au Québec. Je connais déjà Radio Bidon, mais j’aimerais en écouter d’autres. N’hésitez pas à m’en faire découvrir: astlaurent@monquartier.quebec
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