Montcalm : lien cyclable sur pause et consultation pour un (ancien) projet controversé

Lors de l’assemblée du conseil de quartier de Montcalm du mardi 27 février, la conseillère municipale Mélissa Coulombe-Leduc est revenue sur quelques sujets d’actualité dans le quartier. On a notamment appris que le lien cyclable du chemin Sainte-Foy ne serait pas prolongé vers l’est en 2024, mais aussi qu’une consultation publique se tiendra bientôt autour du 955, Grande Allée Ouest.

Lors de l’entrevue de fin d’année avec les conseillères Catherine Vallières-Roland et Mélissa Coulombe-Leduc, cette dernière avait indiqué à l’auteur de ces lignes que la Ville de Québec souhaitait que le lien cyclable du chemin Sainte-Foy se rende jusqu’à l’avenue de Salaberry, à la frontière du quartier Saint-Jean-Baptiste.

« Ce ne sera pas du champ des possibles cette année », a-t-elle annoncé lors de l’assemblée du conseil d’administration du conseil de quartier de Montcalm.

En entrevue avec Monmontcalm, elle avait quand même souligné que ce développement serait tributaire de l’avancement du projet immobilier sur l’îlot Bérubé, le projet de Quartier Cartier. Comme celui-ci ne sera pas complété avant l’été, il ne sera donc pas possible de développer le côté sud de cette voie cyclable.

« Une autre chose aussi, c’est qu’à la hauteur de l’avenue Cartier, il y a une emprise de la rue qui nuit beaucoup. Donc, sur le plan technique, c’est plus complexe que ce que les équipes anticipaient », ajoute la conseillère du district Cap-aux-Diamants.

Nouvelle consultation sur un (ancien) projet controversé

Mélissa Coulombe-Leduc a également invité les gens du quartier Montcalm à s’intéresser au nouveau projet présenté au 955, Grande Allée Ouest, à la frontière de Montcalm et de Sillery.

En 2021, Les immeubles Simard avait présenté un projet de construction résidentielle dans ce secteur, qui était loin de faire l’unanimité. Les promoteurs avaient fait l’acquisition du bâtiment (ancien siège social d’Hydro-Québec) et du grand terrain.

À l’origine, le projet comportait 178 logements locatifs, dans un immeuble comportant de trois à sept étages. Le promoteur prévoyait alors surtout accueillir des personnes retraitées.

Plusieurs citoyens avaient exprimé leurs craintes, notamment sur l’impact visuel, la préservation des arbres et le manque de mixité.

À l’aube de la campagne électorale de 2021 et à la suite de toutes les doléances, l’administration Labeaume avait décidé de ne pas aller de l’avant avec le projet tel que présenté.

Trois ans plus tard, le promoteur propose un nouveau projet. Lors du dernier comité exécutif, l’administration Marchand a autorisé une nouvelle démarche de participation publique.

«Là, on se retrouve devant une version améliorée, bonifiée, par rapport à ce qui avait été présenté en 2021 », affirme Mélissa Coulombe-Leduc.

Elle ajoute que des modifications au zonage seront nécessaires, mais que le nombre d’étages du nouveau projet est plus bas que celui actuellement autorisé. La conseillère précise finalement que des actions sont prises pour conserver les arbres.

Le promoteur rencontrera le conseil d’administration du conseil de quartier de Montcalm quelques jours avant la séance d’échanges. Cette rencontre avec la population aura lieu le 18 mars.

Une consultation publique officielle devrait aussi se tenir au début de l’été 2024.

Report des interventions sur Candiac et Dumont

En décembre dernier, la Ville de Québec lançait une importante vague de consultations concernant la mobilité. Plusieurs questionnaires étaient disponibles en ligne.

L’un de ceux-ci portait sur le réaménagement des rues Dumont et de Candiac. La Ville souhaitait alors pouvoir effectuer des travaux en 2025.

Ceux-ci devront cependant être reportés, puisqu’un chantier devrait avoir lieu en même temps. Un projet de 19 logements, dont Thomas Verret avait fait mention en juin 2023, verrait le jour au même moment, dans les environs du salon de coiffure Est-ce qu’on te coiffe?.

Pour l’instant, il n’y a donc pas de moment visé pour le réaménagement de ces deux rues.

Cet article bénéficie du soutien de l’Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.