Pour sa 13e édition présentée du 11 au 15 septembre, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) propose « un tour du monde » à travers 140 films présentés dans sept lieux de diffusion.
Festival de cinéma de la ville de Québec : 140 films «d’ici et d’ailleurs» pendant cinq jours
Pour sa 13e édition présentée du 11 au 15 septembre, le Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) propose « un tour du monde » à travers 140 films présentés dans sept lieux de diffusion.
Première mondiale au Diamant ce vendredi
Vendredi, à 17h, les festivaliers pourront notamment assister à la première mondiale de Michael et moi, un long métrage de Régis Coussot et Nicolas-Alexandre Tremblay. Ce documentaire suit le parcours improbable de Frédérick Dufour dans sa quête acharnée de ressusciter le Roi de la Pop. Le jeune Québécois se dévoue sans limite. Ce dernier suit des entraînement exténuants et il subit des chirurgies esthétiques.
« Vous n’en sortirez pas indemnes », prévient la directrice de la programmation, Helen Faradji.
Plus tôt dans la journée, à 13h, Le Diamant accueillera également une classe de maître animée par Martin Léon. Les participants y découvriront le travail de musicien pour le cinéma. Ceux-ci plongeront alors dans l’univers d’un des plus grands compositeurs du cinéma québécois.
Films ukrainiens au Cinéma Beaumont
En collaboration avec l’Alliance des Ukrainiens de Québec, le FCVQ propose en outre trois longs métrages ukrainiens au Cinéma Beaumont : in the Rearview de Maciek Hamela, Nice Ladies de Mariia Ponomarova et Zlata de Mattias Bavré. Présentés par UNIS TV, ces films partagent la réalité d’un peuple en guerre depuis plus de deux ans, à travers le quotidien d’une enfant de 12 ans contrainte à l’exil pour survivre, d’une troupe de pom-pom girls qui doit cesser ses activités ou d’Ukrainiens civils forcés de quitter précipitamment leurs foyers.
Première mondiale au MNBAQ aussi
Ce samedi, à 16h, au Musée national des Beaux-Arts du Québec (MNBAQ) le FCVQ présentera en première mondiale le documentaire La cartomancie du territoire du dramaturge Philippe Ducros. En lice parmi les 20 longs métrages pour le prix du public Jean-Marc Vallée de cette 13e édition, ce documentaire explore les cicatrices laissées par le colonialisme sur les Premières Nations. Le film s’appuie sur des témoignagnes reccueillis dans différentes communautés. La projection sera suivie d’une discussion avec le réalisateur et des protagonistes issus de plusieurs Nations, puis d’un cocktail ouvert au public.
D’autre part, on convie le public au MNBAQ demain (mercredi), à 17h, pour une rencontre avec Larissa Corriveau, l’artiste derrière l’installation Les voix humaines, exposée à Méduse, qui permet d’entrer dans la mémoire d’une grande actrice québécoise Monique Miller.
Jeudi, à 16h, le FCVQ y présente également Si seulement je pouvais hiberner, un long métrage de Zoljargal Purvedash issu de la sélection cannoise, suivi d’une discussion avec la réalisatrice venue d’Asie centrale. Présenté en collaboration avec la Fondation Dufresne-Gauthier, ce film retrace l’histoire d’un adolescent d’un quartier défavorisé d’Oulan-Bator, la capitale de la Mongolie. Le jeune homme est tiraillé entre la nécessité de s’occuper de ses frères et sœurs depuis l’abandon de leur mère, et son désir de réussir un concours de sciences pour obtenir une bourse d’études.
Films gratuits sous les étoiles
Léolo, le coup de coeur du maire de Québec, Bruno Marchand, un film-poème de Jean-Claude Lauzon (1992) sera quant à lui présenté à la Place d’Youville, demain, à 21h.
Le lendemain (jeudi), le public se réunit en basse-ville, à la Place Dis oui, pour la projection du long métrage d’animation Adam change lentement de Joël Vaudreuil (Avec pas d’casque). Le film suit le quotidien d’un adolescent bouleversé par des changements physiques à chaque remarque ou insulte sur son corps en transformation.
Enfin, vendredi, dès 17h et jusqu’à 23h, à la Place d’Youville, le FCVQ présentera les premiers films autobiographiques du cinéaste Ricardo Trogi : 1981, 1987 et 1991.
140 films pour 80$
Le FCVQ offre quatre différents passeports à prix modiques. Un passeport général donne accès à l’entièreté des 140 films pour 80$. Pour les étudiants, la séance coûte 5$ et le passeport 50$.
Jury
Le jury de cette année se compose de Ricardo Trogi, à titre de président, Catherine Brunet, Catherine Dorion, Myriam Charles et Marie-Julie Dallaire.
Une programmation « plus sociale, plus politique »
Le FCVQ effectue ainsi un virage virage assumé vers une programmation « plus sociale, plus politique ». L’organisation soutient d’ailleurs que les cinéphiles de Québec et de partout en province « répondent favorablement » à la nouvelle ligne artistique.
« La vente de billets est en croissance par rapport à l’an passé. Si la population continue de s’emparer de cette édition, on pourrait bien rejoindre l’affluence historique pré-pandémie de 2019 », soutient le directeur général Hugo Latulippe.
Le maire de Québec invite pour sa part les gens à « se laisser emporter par la frénésie du cinéma. ».
« Encore cette année, le Festival de cinéma de la ville de Québec fera rayonner les talents d’ici comme d’ailleurs. Des représentations gratuites feront découvrir des perles cinématographiques qui ne laisseront personne indifférent », souligne Bruno Marchand.
Voici une vidéo portant sur la 13e édition du Festival de cinéma de la ville de Québec, « la grande fête du cinéma » depuis 2011.
Lire aussi :
Une programmation pour réunir au FCVQ
Les Festival de cinéma de la ville de Québec (FCVQ) dévoilait aujourd’hui la programma[...]
Soutenez votre média
Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.