Pour une deuxième année, le Collectif Canopée collabore avec d'autres organismes pour verdir la ville, réduire les îlots de chaleur et dans certains cas, rapprocher les jeunes de la nature, amener les enfants à mettre les deux mains dans la terre pour embellir leur cour d'école, améliorer un milieu de vie au bénéfice de toute la communauté.
Le Collectif Canopée et ses partenaires travaillent à rapprocher les jeunes de la nature
Pour une deuxième année, le Collectif Canopée collabore avec d’autres organismes pour verdir la ville, réduire les îlots de chaleur et dans certains cas, rapprocher les jeunes de la nature, amener les enfants à mettre les deux mains dans la terre pour embellir leur cour d’école, améliorer un milieu de vie au bénéfice de toute la communauté.
Par exemple, le Collectif Canopée, le Conseil régional de l’environnement – région de la Capitale-Nationale et l’Association forestière des deux rives ont poursuivi, vendredi matin, leur efforts communs de verdissement dans l’immense cour bétonnée de l’Externat Saint-Coeur de Marie, une école primaire privée située à Beauport. Des élèves de cinquième et sixième année, membres d’un comité voué à l’engagement communautaire et au développement durable, ont participé à la plantation d’arbustes. Ces végétaux s’intègreront à d’autres futurs aménagements, incluant un toît vert, afin de permettre aux enfants de jouer à l’ombre, ainsi qu’une classe extérieure pour étudier au grand air.
« C’est la continuation d’un projet qu’on a entamé l’année dernière et tout ça est rendu possible par le soutien financier de la ville », précise le DG du Collectif Canopée, Sergio Paolo Solano.
Volet éducation & sensibilisation
En plus de ramener la nature au sein même des communautés, ces initiatives permettent aux écoliers d’apprendre des notions liées aux sciences naturelles. En s’impliquant concrètement, les jeunes prennent conscience de l’importance de faire attention à l’environnement.
« Ça devient un peu des leaders dans la cour d’école, pour dire aux autres élèves de faire attention aux arbres, pour qu’ils restent là longtemps. On crée comme un effet boule de neige », explique le directeur du Collectif Canopée.
Ces projets contribuent donc à mobiliser la jeunesse autour des trois piliers du développement durable : l’aspect social, l’environnement et la dimension économique.
« On mobilise les gens de la communauté pour planter plus d’arbres avec nous, qu’on en fasse davantage, mais aussi pour qu’ils en prennent soin. Je pense qu’à Québec, il y a un travail à faire pour que la nature et les arbres deviennent sacrés », estime Sergio Paolo Solano.
« Planter un arbre chez soi, c’est un investissement, ajoute-t-il. Ça augmente la valeur des propriétés. »
Appel à la mobilisation
L’an passé, le Collectif Canopée a planté 2 297 arbres, seulement à Québec, des cibles que l’OBNL souhaite reproduire cette année.
La Ville de Québec, de son côté, défraie toujours 80% des coûts de plantation d’un arbre, mais a bonifié son soutien à la hauteur de 685 000$ pour 2024, une aide financière provenant en partie du gouvernement du Québec, dans le cadre du Plan pour une économie verte 2030, afin d’accélérer la transition climatique locale.
Pour parvenir à ses objectifs, l’organisme a quant à lui besoin du support de ses partenaires et de la communauté.
« On est activement à la recherche de collaborations. (…) Dans les quartiers centraux, il y a beaucoup de bitume, pas beaucoup d’espaces, c’est très serré. On a vraiment besoin de gens qui ont envie d’accueillir ces arbres-là et de venir travailler avec nous pour qu’on puisse en faire plus », indique le directeur général du Collectif Canopée.
« Dans les quartier centraux, il y a aussi des besoins particuliers, notamment au niveau de la qualité de l’air (…) Donc, on a besoin de beaucoup de verdissement, fek on fait un appel à tout le monde pour joindre le mouvement », de conclure Sergio Paolo Solano.
Ce qu’elles ont également dit
« On veut vraiment mobiliser la communauté scolaire, autant les élèves, les professeurs que la direction, pour participer à cette bonification du verdissement dans les cours d’école, à ramener la nature dans l’apprentissage aussi. »
-Sarah Verret, coordonnatrice en verdissement et infrastructures vertes au Conseil régional de l’environnement – région de la Capitale-Nationale.
« On est très heureux. C’est vraiment un beau projet qu’on voulait depuis longtemps. (…) On enseigne des valeurs, mais là, on voulait les vivre, ces valeurs de partage, d’engagement, de prendre soin de la nature, de l’environnement, de notre quartier. »
-Evelyne Gosselin, directrice générale de l’Externat Saint-Coeur de Marie.
« On sème des graines et on espère que les élèves les repartagent avec leurs amis, pis que plus tard, les enfants utilisent toutes ces connaissances-là, quand ils seront grands, pour changer les choses. »
-Geneviève Côté, coordonnatrice à l’engagement communautaire et au développement durable à l’Externat Saint-Coeur de Marie
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