àVélo atteint son objectif pour 2024 avec un mois d’avance, Villeneuve s’interroge sur Capitale Mobilité

Avec encore un mois à faire à la saison d'àVélo, le système de vélos à assistance électrique du RTC a atteint son objectif de 1,1 million de déplacements, avec encore un peu plus d'un mois à faire à la saison.

àVélo atteint son objectif pour 2024 avec un mois d’avance, Villeneuve s’interroge sur Capitale Mobilité | 30 septembre 2024 | Article par Simon Bélanger

Station àVélo au coin des rues Marie-de-l'Incarnation et Raoul-Jobin

Crédit photo: Simon Bélanger

Avec encore un mois à faire à la saison d’àVélo, le système de vélos à assistance électrique du RTC a atteint son objectif de 1,1 million de déplacements, avec encore un peu plus d’un mois à faire à la saison.

Lors du dévoilement des nouvelles stations àVélo en mars 2024, la présidente du Réseau de transport de la Capitale (RTC), Maude Mercier Larouche, annonçait viser le 1,1 million de déplacements pour la saison 2024.

Déjà, le 14 septembre dernier, le chiffre symbolique du million avait été dépassé.

L’objectif a été officiellement atteint le 27 septembre dernier et la saison se poursuit jusqu’au 31 octobre.

«Oui, on s’est rendus à 1,1 million de déplacements et la saison n’est même pas encore terminée. Donc, je voulais vous dire merci, aux gens de Québec, d’utiliser notre service de vélo-partage à assistance électrique», se réjouit Mme Mercier Larouche, dans une vidéo publiée sur sa page Facebook.

En 2023, l’objectif initial était de 350 000 déplacements et il avait été largement dépassé avec plus de 670 000 trajets enregistrés.

Sur la photo, de gauche à droite : Nicolas Girard, directeur général du RTC, Michel de Mauraige, directeur de Capitale Mobilité, Marie-Josée Asselin, conseillère municipale de Loretteville – Les Châtels, Maude Mercier Larouche, présidente du RTC, et Bruno Marchand, maire de Québec. Photo prise lors de l’annonce des nouvelles stations en 2024.
Crédit photo: Simon Bélanger - Monquartier

«Mobilité différente»

La présidente du RTC ajoute que cette réponse des usagers d’àVélo incite l’administration municipale à poursuivre le développement d’infrastructures et d’outils dédiés à la mobilité active.

«La réponse que vous nous donnez, par vos coups de pédale, elle est extraordinaire. Elle vient nous prouver qu’on fait bien d’investir dans une mobilité différente à la Ville de Québec, une mobilité durable, avec quelque chose qui fonctionne bien, quelque chose de simple, d’efficace, d’abordable, de convivial», s’enthousiasme Maude Mercier Larouche.

Au cours des prochaines années, le service sera offert dans davantage de quartiers de Québec. En 2028, 330 stations devraient être déployées et 3 300 vélos circuleront dans les rues et les pistes cyclables de la ville.

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Cette annonce survient le lendemain de l’annonce de l’organisation du Forum UCI Bike City et Mobilité, qui aura lieu à Québec en octobre 2026.

Projet pilote Parc de la Francophonie

Par ailleurs, àVélo teste cette semaine un projet pilote de Station express au Parc de la Francophonie, en Haute-Ville de Québec.

Lors de la période de pointe du matin, un ancrage sera garanti lors de l’arrivée des cyclistes. En effet, entre 8h et 9h30, du lundi au jeudi, un agent sera sur place pour libérer les ancrages.

 Un audit sur Capitale Mobilité, demande l’opposition officielle

Depuis déjà quelques semaines, Québec d’abord et son chef Claude Villeneuve talonnent le RTC et l’administration Marchand sur le sujet de Capitale Mobilité. Cette société en commandite a été constituée par le RTC. C’est notamment elle qui gère le service àVélo.

Claude Villeneuve, chef de Québec d’abord.
Crédit photo: Thomas Verret

Au début de l’été 2024, l’opposition officielle dénonçait déjà une certaine «opacité» autour des états financiers de Capitale Mobilité.

Claude Villeneuve mène de nouveau la charge, réclamant cette fois au vérificateur général de mener un audit de performance portant sur Capitale Mobilité. Il déplore un «manque de transparence du RTC envers les citoyens.»

«Je crois en la pertinence de cet audit de performance, non seulement parce que la société Capitale Mobilité n’en a encore jamais fait l’objet par votre service, mais aussi en raison de la relativement récente création de cette entité», écrit M. Villeneuve, dans une lettre adressée au Vérificateur général de la Ville de Québec, Daniel Rancourt.

Trois éléments doivent être approfondis dans cet audit, selon le chef de Québec d’abord : «déterminer si Capitale Mobilité s’acquitte des mandats identifiés lors de sa création», «valider auprès de cette société l’existence d’une structure permettant l’évaluation des résultats de ses activités» et «s’assurer qu’elle dispose d’un processus de reddition de comptes convivial et accessible aux citoyens».

 

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