Fort du succès d'Àvélo, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et la Ville de Québec n'entendent pas s'arrêter en si bon chemin. D'ici 2028, l'objectif est de déployer le service de vélopartage dans les six arrondissements, à travers 3 300 vélos et 330 stations. Ce plan quadriennal vise de rendre le réseau disponible à l'année avec l'ajout de vélos mécaniques, et même des vélos cargo à assistance électrique.
Àvélo : 3 300 vélos d’ici 2028 à Québec
Fort du succès d’Àvélo, le Réseau de transport de la Capitale (RTC) et la Ville de Québec n’entendent pas s’arrêter en si bon chemin. D’ici 2028, l’objectif est de déployer le service de vélopartage dans les six arrondissements, à travers 3 300 vélos et 330 stations. Ce plan quadriennal vise de rendre le réseau disponible à l’année avec l’ajout de vélos mécaniques, et même des vélos cargo à assistance électrique.
Engouement
La quatrième saison du service Àvélo a débuté le 1er mai. En seulement cinq jours, le RTC a déjà enregistré 18 000 déplacements, comparativement à 7 550 déplacements à pareille date l’an dernier.
« C’est extraordinaire », a exprimé la présidente du RTC, Maude Mercier Larouche, en conférence de presse lundi matin au quai des Cageux de la promenade Samuel-de-Champlain.
« Lorsqu’on vient bonifier le service, les clients répondent présents. (…) Quand on a une option facile, abordable, efficace, fluide, les gens embarquent, les gens pédalent. »
Expansion
Cette année, ce sont 1 300 vélos et 115 stations qui seront disponibles pour la clientèle. C’est donc dire que le RTC souhaite ajouter 2 000 vélos et 215 nouvelles stations dans les quatre prochaines années, grâce en autres à une contribution de 37M$ de la Ville de Québec. Concrètement, ce sont 500 vélos et de 50 à 60 stations, qui seront ajoutés annuellement sur le réseau Àvélo.
« On veut être ambitieux et c’est encore une fois ce qu’on fait », a déclaré le maire Bruno Marchand.
Ce dernier a quant à lui qualifié le départ d’àVélo de « fracassant », en 2024, de « succès retentissant ».
« Ce qu’on a envie de vous dire, c’est qu’on ne s’arrêtera pas en si bon chemin », a promis M. Marchand.
Nouveaux services
Le plan de déploiement 2024-2028 du réseau de vélopartage à assistance électrique prévoit de desservir 14 quartiers supplémentaires, dont cinq nouveaux réseaux périphériques. Ainsi, Àvélo desservira « une plus grande proportion de citoyens », dans 28 des 35 quartiers, lesquels pourront utiliser le service pour leurs déplacements quotidiens ou occasionnels.
« Les usagers disposeront de plus d’options pour se déplacer, notamment dans différents secteurs en périphérie, en plus des quartiers centraux qui sont déjà très bien desservis », a résumé Maude Mercier Larouche.
Devant la popularité croissante du service, le RTC désire en outre diversifier l’offre en ajoutant, d’une part, des vélos mécaniques, afin de rendre le réseau disponible douze mois par année. Actuellement, les vélos à assistance électrique ne peuvent être déployés l’hiver, car les batteries ne se chargent pas sous zéro degré Celsius.
Qui plus est, la société de transport veut proposer des vélos cargo à assistance électrique pour répondre à divers besoins, comme celui de faire ses commissions, par exemple.
Il n’a toutefois pas été possible de savoir quand ces projets-pilote se réaliseront précisément.
« On aimerait ça vous dire quand, mais on y travaille », s’est contenté de répondre le maire Marchand lorsque questionné à ce sujet.
Alternative à l’automobile
En 2023, 22% des usagers ont choisi àVélo plutôt que d’utiliser leur voiture, soutient par ailleurs Mme Mercier Larouche dans un communiqué.
« Le déploiement de ce service a un impact significatif sur le transfert modal et donc la réduction de la congestion et des GES », souligne la présidente du RTC, également conseillère municipale du district de Saint-Louis-Sillery.
Présent au point de presse, le président de la Table de concertation vélo des conseils de quartier a corroboré ces propos. Pierre Baillargeon observe, dans son entourage, que plusieurs personnes ont décidé de fonctionner avec une seule auto ou de ne plus en avoir du tout. Ces gens utilisent l’autopartage (Communauto), le taxi, « de temps à autre », ou encore le transport en commun, « naturellement », pour leurs besoins en matière de mobilité.
« Pour eux, [le service àVélo], ça vient comme une pierre supplémentaire dans leur cocktail de transport », a dit le résident du Vieux-Québec.
« Àvélo, c’est une super façon aussi de découvrir une ville touristique comme Québec », a ajouté M. Baillargeon.
Nouveautés à la promenade Samuel-de-Champlain
Le lieu de cette annonce se voulait symbolique puisque le RTC déploiera au cours des prochains jours deux nouvelles stations Àvélo, totalisant 52 ancrages, dans le secteur de la promenade Samuel-de-Champlain.
Enfin, la société de transport de la Capitale a profité de l’occasion pour rappeler que le parcours 400 sera de retour, dès le 17 mai. Ce parcours dessert les zones touristiques et les points d’intérêt en bordure du fleuve Saint-Laurent.
Àvélo est exploité par Capitale Mobilité, une société en commandite constituée par le RTC. En 2024, le bugdet d’opération est de 9,5 M$, incluant une contribution de 3,7M$ de la Ville de Québec. L’an passé, les usagers du service de vélo à assistance électrique ont effectué un record de 670 782 déplacements, de mai à octobre.
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