L'équipe de la brigade scolaire est complète à Québec, ce qui signifie que l'ensemble des 208 intersections « sera en opération » à la rentrée des classes.
284 brigadiers pour la rentrée des classes à Québec
L’équipe de la brigade scolaire est complète à Québec, ce qui signifie que l’ensemble des 208 intersections « sera en opération » à la rentrée des classes.
Outre le recrutement, des mesures pour favoriser la rétention du personnel ont contribué à pourvoir les différents postes.
Depuis l’an dernier, les brigadiers scolaires ont la possibilité de trois types d’horaire, soit de travailler cinq jours, trois jours ou deux jours par semaine.
« Ça, c’est venu nous aider à les garder », affirme la responsable de la brigade scolaire au comité exécutif, Bianca Dussault.
L’augmentation des heures de travail, pour les employés réguliers, à 17,5 heures par semaine, y est également pour quelque chose, toujours selon la conseillère municipale de Val-Bélair.
La brigade scolaire se compose de huit responsables de zone, 169 brigadiers à temps régulier à 5 jours, 26 à trois jours et 21 à deux jours. Il y a aussi une liste de rappel de 68 employés non réguliers, qui peuvent remplacer partout sur le territoire, dépendamment des besoins.
La majorité des employés proviennent du secteur où ils travaillent, puisque la Ville priorise « un système d’embauche par secteur », afin de s’assurer qu’un brigadier soit toujours présent à chacune des intersections, alors que « l’horaire coupé » comporte quatre quarts de travail par jour.
Des ange gardiens
Les brigadiers veillent à la sécurité des enfants et des autres usagers de la route, qui doivent traverser des intersections situées près des établissements scolaires. Les citoyens peuvent également faire leur part en respectant la signalisation et les indications des brigadiers scolaires.
La Ville demande en outre aux automobilistes d’éviter de faire « des U-turn » (demi-tours) devant les écoles. Tandis que plusieurs travaux sont en cours justement pour améliorer les cheminements scolaires, on invite aussi les gens à redoubler de prudence, qu’ils soient en auto, à vélo ou à pied.
La présence de brigadiers, les aménagements physiques, que ce soient la réduction de la largeur de la route ou l’élargissement des trottoirs, ainsi que l’affichage dynamique, visent à inciter les automobilistes à ralentir dans les zones scolaires.
« Dans la dernière année, on a vraiment travaillé fort à l’amélioration des cheminements scolaires et de la sécurité routière, à mettre les infrastructures au bon endroit », souligne Bianca Dussault.
En ce sens, les brigadiers jouent un rôle clé, en aidant la Ville, le service de police et les établissements scolaires à assurer la sécurité des écoliers.
À Québec, 60% des enfants habitent à moins d’un kilomètre de leur établissement scolaire, d’où l’importance de développer des liens cyclables protégés pour favoriser la mobilité active des élèves.
« On se sert des infrastructures de mobilité pour favoriser la sécurité routière. Si on regarde une bande cyclable, ça vient rétrécir l’espace de la rue, donc ça vient également diminuer la vitesse. Ça devient du gagnant-gagnant pour tout le monde », soutient la responsable de la brigade scolaire au comité exécutif de la Ville.
Outil de communication
Par ailleurs, la Ville a développé un outil de communication pour alerter les parents des absences qui peuvent survenir. Elle travaille avec les services scolaires pour le faire connaître.
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