Rue-école le 1er juin autour de l’école des Jeunes-du-Monde

Le jeudi 1er juin 2023, la rue Georgette-Lavallée sera fermée à la circulation automobile, entre 7 h 30 et 8 h 10. L’objectif est d’assurer la sécurité des enfants, mais aussi d’encourager la Ville de Québec à considérer cette rue dans son projet-pilote.

Rue-école le 1er juin autour de l’école des Jeunes-du-Monde | 30 mai 2023 | Article par Simon Bélanger

Des parents de l’école des Jeunes-du-Monde organisent une rue-école le jeudi 1er juin 2023, sur la rue Georgette-Lavallée.

Crédit photo: Simon Bélanger - Monlimoilou

Le jeudi 1er juin 2023, la rue Georgette-Lavallée sera fermée à la circulation automobile, entre 7 h 30 et 8 h 10. L’objectif est d’assurer la sécurité des enfants, mais aussi d’encourager la Ville de Québec à considérer cette rue dans son projet-pilote.

Le 14 mars 2023, l’administration Marchand annonçait sa volonté d’implanter des rues-écoles à Québec, dès la prochaine rentrée scolaire.

Ce projet s’inspire d’un modèle présent à Paris, que le maire Bruno Marchand a découvert lors de sa mission à Paris, à l’automne 2022.

La rue-école permet une réduction importante ou le retrait complet des voitures devant les écoles primaires, au moment de la rentrée et de la sortie des élèves.

Des parents avaient déjà suggéré plusieurs écoles à Québec pour un projet-pilote, comme l’école Anne-Hébert (Montcalm), l’école des Berges (Saint-Roch) et l’école Saint-Malo (Saint-Sauveur).

École des Jeunes-du-Monde

Un groupe de parents de l’école des Jeunes-du-Monde, dans Maizerets, a décidé de prendre les devants et de transformer la rue Georgette-Lavallée en rue-école, pour une quarantaine de minutes.

« On pense que ce serait une école idéale pour mettre en place ce projet-là », explique Gabrielle Poulin, mère impliquée dans l’organisation de la journée.

Concrètement, des barrières bloqueront la circulation automobile entre 7 h 30 et 8 h 10, le jeudi 1er juin prochain, entre l’avenue Champfleury et l’avenue Bardy.

Les gens qui habitent dans ce secteur et qui doivent sortir en voiture seront accompagnés par des parents-bénévoles.

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Les parents auront droit à du café, tandis que les enfants pourront prendre un jus et faire des jeux dans la rue.

« L’idée, c’est de se réapproprier un peu l’espace », explique Mme Poulin.

Des panneaux d’interdiction de stationnement sont déjà sur place en prévision de l’avant-midi du 2 juin.
Crédit photo: Simon Bélanger

Enjeux de sécurité

Nous avons déjà souligné dans différents articles, la sécurité routière est un enjeu qui préoccupe plusieurs parents du quartier.

Nous pouvons rappeler la saga entourant des panneaux lumineux qui annonçaient la mauvaise limite de vitesse.

De plus, le déneigement, qui se fait de jour dans ce secteur de Maizerets, est également pointé du doigt pendant la période hivernale.

« Il y a des bancs de neige. L’autobus arrive et les enfants sautent par la porte de l’autobus. Les voitures font des U-turns. Les quelques parents qui vont porter leurs enfants en voiture sont souvent impatients », ajoute Gabrielle Poulin.

Elle considère également que le trafic est beaucoup plus intense lors des journées de précipitations.

« Les matins où il pleut ou il y a beaucoup de neige, il y a beaucoup de voitures. Ça klaxonne, ça se crie après par les fenêtres. Et à travers tout ça, il y a des enfants qui traversent la rue n’importe où », déplore Mme Poulin.

Elle considère que les réaménagements, réalisés par la Ville à l’été 2022, n’ont pas amélioré beaucoup les conditions de sécurité.

Mme Poulin précise que les trottoirs ne sont pas assez larges.

« Beaucoup d’enfants se déplacent de manière active dans notre quartier, c’est un quartier qui est très défavorisé. Beaucoup d’enfants seuls, de très bas âge, vont à l’école à pied, en vélo, en trottinette, et qui arrivent de tous les côtés », affirme-t-elle.

La mère déplore aussi l’absence d’un panneau d’arrêt sur l’avenue Champfleury, au coin de la rue Georgette-Lavallée.

Appuis et sondages

Le projet, porté par une équipe de parents-bénévoles, reçoit l’aval du conseil de quartier de Maizerets et du conseil d’établissement de l’école.

« L’école nous appuie à 100 %. Tout le monde autour est au courant que la sécurité des enfants n’est pas assurée en ce moment », précise Gabrielle Poulin.

Un sondage sera distribué aux enfants, tandis que les parents auront accès à un sondage en ligne.

« On va pousser la demande pour que ça devienne pérenne à partir de l’année scolaire prochaine. On veut avoir à l’appui des avis de la population », souligne Mme Poulin.

Pour l’instant, la Ville de Québec n’a toujours pas annoncé les établissements scolaires qui feront l’objet d’un projet-pilote.

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