18e Rue : la reconstruction du pont ferroviaire débutera en 2024

La reconstruction complète du pont d’étagement du CN sur la 18e Rue débutera finalement au début de l’année 2024.

C’est ce qu’a révélé le directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente, Marc Des Rivières, jeudi matin, en marge d’un comité plénier budgétaire de la Ville de Québec.

Des impacts à prévoir

Le conseiller de Maizerets-Lairet, Claude Villeneuve, se questionnait concernant ce projet « très attendu ».

Des travaux préparatoires, visant à permettre le maintien de « la circulation ferroviaire » sur la 18e Rue lors du véritable chantier, ont déjà eu lieu.

Le projet de l’ordre de 41 M$, aux frais de la municipalité, s’annonce complexe sur l’artère traversée quotidiennement par des milliers d’automobilistes.

« On va travailler pour que le CN vienne à la rencontre des citoyens et du conseil de quartier (de Lairet), pour bien expliquer le déroulement des travaux », a fait savoir M. Des Rivières.

« Parce que ce sont des travaux qui ne seront pas faciles et qui vont impliquer des interventions de soir et de nuit pendant plusieurs jours », a-t-il précisé.

Un corridor motorisé

Par ailleurs, l’administration municipale rejette de nouveau l’idée d’une piste cyclable sur la 18e Rue reliant Maizerets au Vieux-Limoilou et à Lairet.

La Ville souhaite conserver ce « corridor fonctionnel motorisé », un axe important de transport en commun considérant le parcours Métrobus.

« Si on vient réduire la largeur de la chaussée, on va venir pénaliser le RTC et là, ça va avoir une autre incidence sur l’ensemble du service offert », a expliqué le directeur du Service du transport et de la mobilité intelligente lorsque questionné à ce sujet par la conseillère du Vieux-Limoilou, Jackie Smith.

La municipalité évoque également une question de sécurité.

« La localisation de nos casernes de pompiers fait en sorte que ce corridor-là est important pour passer de l’est à l’ouest, et de l’ouest à l’est, dû à la fracture causée par la voie ferrée », a exposé Marc Des Rivières.

Ce dernier met aussi en lumière la présence de deux hôpitaux, L’Enfant-Jésus et Saint-François d’Assise, à chaque extrémité.

« Ce corridor a une fonction de mobilité, de sécurité, importante, qu’on ne peut compromettre », a-t-il résumé.

Cela dit, la Ville de Québec envisage la possibilité d’autoriser le stationnement sur la 18e Rue, à certains moments de la journée, dans le but d’apaiser la circulation sur cette artère accidentogène, « le soir, la fin de semaine, au moment où les besoins sont moins importants ».

« C’est quelque chose dont on va être ouverts à discuter dans les prochains mois, une fois les travaux complétés au début du printemps », a indiqué M. Des Rivières.