Tu vis en ville, l'autobus passe près de chez toi et tu as de bonnes jambes. Ta voiture rends l'âme et tu décides de ne pas la remplacer. Après tout, tu ne l'utilisais presque plus, roulant presque tout le temps en vélo.
Options de transport cycliste
Tu vis en ville, l’autobus passe près de chez toi et tu as de bonnes jambes. Ta voiture rends l’âme et tu décides de ne pas la remplacer. Après tout, tu ne l’utilisais presque plus, roulant presque tout le temps en vélo.
Puis, un ami à qui tu expliques ce choix te demande : « Mais comment vas-tu faire pour transporter ta nourriture? Ton sapin de Noël? Un meuble? »
Que répondre à ça?
1. Pour de petits items, je peux utiliser un simple sac à dos
Le savais-tu? En ville, le vélo est généralement le moyen de transport le plus rapide pour des trajets de moins de cinq kilomètres. En effet, le temps de trajet se compare avantageusement à celui d’une voiture, si on considère tous les aspects du déplacement, particulièrement l’hiver (déneiger la voiture, resté pris dans un embouteillage, trouver un stationnement, etc.).
Pour ces courts trajets, lorsqu’on n’a pas trop d’objets pesants à transporter, le sac à dos est une option de transport intéressante. Ça ne coûte pas grand-chose, c’est léger, et nul besoin d’installer quoi que ce soit sur son vélo.
Ce n’est pas une solution magique. Rouler avec quelque chose de lourd sur le dos est inconfortable, particulièrement lors de journées chaudes et humides. Pour cette raison, j’utilise peu cette option. Je préfère les porte-bagages et sacoches de vélo. Mais le sac à dos peut convenir si nos moyens sont limités, ou en attendant de confirmer si on aime vraiment se déplacer à vélo quotidiennement.
2. Pour les trucs un peu plus gros, je peux installer des porte-bagages/sacoches sur mon vélo
C’est, à mon avis, une des solutions les plus polyvalentes et confortable pour le prix payé. Les porte-bagages peuvent être utilisés seuls, en fixant simplement les objets dessus à l’aide de sangles élastiques. Avec des sacoches, on passe au niveau « intermédiaire » : transporter une épicerie pour deux ou trois personnes devient possible. Partir en voyage à vélo aussi.
Autre option : les sacs de bikepacking. Depuis quelques années, ils gagnent en popularité. Ils se fixent directement sur le cadre du vélo, parfois à l’aide de petits supports visés dans les œillets de la fourche ou des haubans.
Pour avoir des conseils sur le choix des sacoches, je t’invite à lire ma chronique sur le sujet.
3. Si je manque de place, je peux ajouter une remorque
Certaines sont conçues spécifiquement pour transporter du matériel, mais il est possible de se procurer une remorque pour enfants usagée et de la modifier pour la rendre « utilitaire ». Il s’agit essentiellement de retirer le cockpit et d’installer des panneaux légers pour retenir le matériel à l’intérieur. Suggestion : recycler de vieilles pancartes électorales en les transformant en panneaux.
4. Pour le sapin? Je peux emprunter le vélo cargo d’un de mes amis
La prochaine étape, qui permet de transporter de GROSSES affaires, c’est le vélo cargo. Il en existe de toutes sortes, des biporteurs (à deux roues) aux triporteurs (à trois roues), allongés en avant ou en arrière. Certains sont polyvalents, d’autres spécialisés (ex: pour le transport des enfants). Il est même possible de transporter un sapin!
Pour cette catégorie de vélos, une assistance électrique est très utile, afin de compenser le poids du chargement.
5. Je peux louer une voiture ou un camion quand j’en ai vraiment besoin
Tu veux aller chercher un gros colis à l’autre bout de la ville et tu manque de temps? Louer une voiture, via un locateur traditionnel ou via Communauto, ça fait le travail.
Ton récent déménagement dans une autre ville t’a montré les limites des vélos cargos? La location d’un camion peut t’aider à faire face à ce genre de situation.
En conclusion
Entourés de voitures depuis notre enfance, nous pouvons croire que c’est normal et indispensable d’en posséder une. Pourtant, d’autres options existent. Utiliser les transports alternatifs, c’est plus qu’une bonne idée. C’est la clé d’une ville en santé, résiliente face aux changements climatiques et aux futures pénuries d’énergie et de ressources non-renouvelables. En plus, c’est plaisant et ça donne de belles cuisses! 🙂
Alors, en selle!
Les produits mentionnés dans cette chronique, via certains des liens, sont présentés à titre indicatif seulement. Il ne s’agit pas de recommandations d’achat.
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