La Boîte à Pain : déménagement à Saint-Roch, négos au Grand Marché

Pour célébrer son 25e anniversaire, la succursale de la Boîte à Pain du quartier Saint-Roch déménagera dans un plus grand espace, sur la rue du Parvis. Du côté du Grand Marché de Québec, la boulangerie veut rester, mais souhaite être rassurée avant de signer un nouveau bail.

La boulangerie artisanale La Boîte à Pain s’est installée dans le quartier Saint-Roch en 1999. Après des expansions dans Limoilou (2008), Sainte-Foy (2015) et au Grand Marché (2019), la première succursale vivra un grand changement, alors qu’elle quittera son local de la rue Saint-Joseph, comme Le Soleil nous l’apprenait en juillet dernier. La nouvelle Boîte à Pain devrait ouvrir ses portes le 1er mai 2024, dans les anciens quartiers du restaurant Le Versa. Celui-ci a fermé ses portes en 2016.

Le bail de La Boîte à Pain de la rue Saint-Joseph se termine en 2025. Patrick Nisot, propriétaire et fondateur de l’entreprise, se trouvait alors devant un choix important.

«On ne voulait surtout pas quitter Saint-Roch. C’est mon marché naturel. Il fallait qu’on trouve quelque chose. Ou alors on reste, et on fait le deuil d’offrir tous nos produits, où on déménage», explique M. Nisot.

Finalement, l’option du déménagement a été retenue. Même si l’ouverture de la nouvelle succursale est prévue au printemps 2024, Patrick Nisot entend respecter ses obligations contractuelles avec le propriétaire actuel.

Agrandissement

Les travaux ont déjà commencé dans le local du défunt Versa. Celui-ci compte 5600 pieds carrés. L’espace permet d’installer 50 places assises, une terrasse et un four à pizza, en plus de proposer de nombreux plats préparés.

«On va quasiment avoir le plus gros four qui existe sur le marché, un Wood Stone, qui vient de Californie. […] Actuellement, ce qu’on voit dans la configuration, c’est que la pizza va être au cœur du local», s’enthousiasme le fondateur de La Boîte à Pain.

Steve Girard, de SGD A – Architecture + Design, est en charge du design de la nouvelle succursale.

«On va arriver avec un look industriel très ouvert, très épuré et moderne», ajoute Patrick Nisot.

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Des travaux de démolition sont actuellement en cours, mais M. Nisot espère que la construction pourra débuter en novembre prochain.

Avenir au Grand Marché

À l’heure actuelle, La Boîte à Pain souhaite conserver son kiosque au Grand Marché de Québec. L’entreprise est en ce moment en négociations pour signer un nouveau bail.

«Notre intention n’est pas de quitter le Grand Marché. On veut simplement voir des actions concrètes, qui font que le Grand Marché est un grand marché», soutient Patrick Nisot.

Il espère voir la direction du Grand Marché «avancer dans la bonne direction». Le marché public a récemment dévoilé son plan stratégique aux coopérants. Le propriétaire de La Boîte à Pain souhaite la mise en œuvre de ce plan.

«Je vais continuer avec eux, tant et aussi longtemps que je serai en accord. Quand j’aurai vu le plan d’action et qu’on saura que ça va bien et dans la bonne direction, on va rester avec eux», ajoute M. Nisot. Il précise d’ailleurs «avoir confiance» envers la direction du Grand Marché.

Le bail de La Boîte à Pain se termine en décembre 2023, mais Patrick Nisot précise qu’une entente existe pour avoir des baux auto-renouvelables aux deux mois.

«On continue l’entente avec eux, on s’entend bien et c’est une belle équipe. J’ai investi suffisamment d’argent là-bas et il n’est pas question de laisser mon investissement disparaître. J’y tiens, moi, au Grand Marché. J’y crois, mais je veux simplement voir leur plan d’action. Je veux sentir qu’il y a de la viande autour de l’os», ajoute M. Nisot.

Travail d’équipe

Finalement, qu’est-ce qui motive Patrick Nisot à poursuivre l’aventure de La Boîte à Pain?

«Mon équipe, ma clientèle, répond automatiquement M. Nisot. C’est l’fun de rentrer travailler et voir des gens heureux autour de moi. Je crois qu’on fait un beau travail d’équipe».

Il aime pouvoir proposer de nouveaux produits à la clientèle.

«Tant que ma clientèle est là et me dit “youpi! on aime ce que vous faites”, et que mes employés vont me dire qu’ils aiment ce qu’on fait aussi, je n’ai aucune raison d’arrêter», conclut Patrick Nisot.

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