Depuis quelques semaines, j'explore la côte est américaine à vélo. J'ai donc la chance de constater l'état du réseau cyclable des grandes villes.
En vélo aux États-Unis
Depuis quelques semaines, j’explore la côte est américaine à vélo. J’ai donc la chance de constater l’état du réseau cyclable des grandes villes.
Globalement, je suis impressionné. Mais pas toujours!
New York a un bon réseau de bandes cyclables en bordure de route, mais de nombreux véhicules se permettent d’y stationner. Ce qui rend le réseau peu sécuritaire et frustrant à utiliser.
Il y a cependant de belles exceptions. Comme cette double bande cyclable qui donne accès au pont de Brooklyn, du côté sud-est de ce dernier.
J’ai adoré rouler dans Prospect Park, à Brooklyn. Ce parc, suite à des revendications citoyennes, est maintenant fermé à la circulation automobile. Les cyclistes et les joggeurs s’y sentent bien et en sécurité.
New York est animée, bruyante. Peut-être trop pour moi. Tout ce bruit a rendu mes déplacements stressants. C’est clairement une ville pour une personne zen qui est à l’aise avec le chaos!
Philadelphie
J’ai mieux apprécié Philadelphie. Son plan en damier et ses bandes cyclables souvent séparées du trafic par des voitures stationnées aident beaucoup.
J’ai également pu rouler sur la piste cyclable qui longe le côté est de la rivière Schuylkill et c’était très bien. Sauf lors d’une course, un samedi matin: la piste était congestionnée par tous ces joggeurs et aucune signalisation en place pour prévenir les cyclistes. Comme quoi, rien n’est parfait.
Coup de cœur pour Washington
Washington, maintenant. Ma préférée. Probablement parce que je l’ai visitée au cours d’une fin de semaine, mais pas seulement. Les bandes cyclables sont nombreuses et leur signalisation est claire. Les automobilistes sont courtois.
Et, surtout, on se sent à l’aise et relax dans cette ville aux grandes avenues dégagées.
C’est bien différent de New York. Il faut dire que Washington a été planifiée avant d’être construite.
Pour en apprendre plus sur cette dernière ville, je vous invite à lire le très bon texte d’Éloïse Ouellet-Décoste publié en 2018 dans les pages de Vélo Mag (https://www.velomag.com/destinations/hors-quebec/un-printemps-a-washington/).
Avant de partir
Avant de terminer : il faut savoir que les routes entre les villes sont généralement dépourvues d’accotement. Quand elles en ont un, il est rarement large. Il vaut la peine de bien planifier ses déplacements à vélo en utilisant, par exemple, Google Street View pour vérifier l’état de la route qu’on veut emprunter.
Suivre un itinéraire recommandé (ex: Adventure Cycling Association : https://www.adventurecycling.org/) aide un peu, mais ce n’est pas une panacée. Heureusement, la plupart des automobilistes sont prudents et vous donnent de la place, mais il faut être vigilant et bien visible. Une veste réfléchissante, ici, ce n’est pas du luxe!
Sur ce, je retourne à mon vélo. Il me reste quelques centaines de kilomètres à parcourir au cours de ce voyage.
À la prochaine!
Alexandre St-Laurent
Lire aussi:
Soutenez votre média
Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.