Quatorze maires et mairesses du Québec, dont Bruno Marchand, demandent au gouvernement Legault d'adopter un registre des loyers pour les aider à faire face à la crise du logement.
Des maires et mairesses réclament un registre des loyers
Quatorze maires et mairesses du Québec, dont Bruno Marchand, demandent au gouvernement Legault d’adopter un registre des loyers pour les aider à faire face à la crise du logement.
Ce collectif signe une lettre ouverte, aujourd’hui, en faveur d’un registre des loyers « public, obligatoire et universel ».
Une solution à la crise de l’habitation
Le Registre des loyers de Vivre en Ville pourrait d’ailleurs être offert « à coup nul » au gouvernement provincial. Cette plateforme favorise « la transparence dans le marché locatif ».
« En adoptant un registre des loyers, le gouvernement du Québec se donnerait un outil concret dont les municipalités québécoises ont besoin », écrivent les signataires.
Toujours selon le regroupement, un tel registre contribuerait « à freiner l’inflation immobilière issue de l’augmentation des loyers ». Ainsi, « cette solution aurait un impact important » pour « rétablir l’équilibre » et pour « désamorcer la crise ».
« Ces données permettraient de suivre l’évolution de notre parc immobilier en temps réel, faciliteraient la prestation de services, et nous permettraient de mieux cibler les investissements dans le marché résidentiel », peut-on y lire.
La crise de l’habitation au Québec a « des conséquences dévastatrices sur l’ensemble de la société », se désolent aussi les signataires.
« Concitoyens, êtres chers, et travailleurs peinent à trouver un logement dans des milieux de vie près des emplois, écoles et services. »
Le projet de loi 31 modifiant notamment la cession de bail pourrait engendrer « une augmentation accrue des loyers » dans la province, prévient également le collectif.
Enfin, ce regroupement de maires et de mairesses rappelle l’inefficacité de la clause G du bail, « qui ne fonctionne pas ».
« Un nouveau sondage Léger nous apprend que la loi n’est pas appliquée : seuls 20 % des locataires déclarent que la clause G a été remplie par le propriétaire », déplorent les signataires.
Pour lire leur lettre, il suffit de cliquer sur le lien suivant.
Le Registre des loyers de Vivre en Ville est une initiative à vocation publique. L’organisme a développé cette plateforme participative dans l’optique qu’un gouvernement puisse la mettre en oeuvre. Dans le futur, elle pourrait donc être alimentée par des données administratives, comme celles du relevé 31 et de la déclaration de revenus.
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870, avenue de Salaberry, Québec (Québec), G1R 2T9
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