Date de réouverture toujours inconnue pour la piscine Wilfrid-Hamel

La piscine Wilfrid-Hamel, dans Saint-Sauveur, est fermée depuis mai 2022 pour des travaux de rénovations. Sa réouverture était d’abord annoncée pour juin 2023. La date où les nageurs pourront recommencer leurs longueurs a cependant été reportée à quelques reprises. Aucune date officielle ne peut être annoncée pour l’instant.

Située à un jet de pierres du Patro Laval, la piscine Wilfrid-Hamel fait l’objet d’importants travaux de réfection. Ceux-ci ont commencé au printemps 2022. En août 2022, Jean Cazes nous apprenait que la Ville prévoyait rouvrir l’installation aquatique en juin 2023.

Au moment de mettre en ligne, la Ville de Québec mentionne sur son site Internet que la fin des travaux est prévue à la mi-décembre 2023. Deux semaines auparavant, on pouvait y lire que ces travaux seraient terminés à la fin novembre 2023.

Sur la page Facebook Spotted Quartier Saint-Sauveur (St-So), le conseiller municipal Pierre-Luc Lachance indiquait il y a deux semaines, en réponse à la question d’une citoyenne, que «le plan d’ouverture est toujours prévu pour automne 2023 selon [ses] dernières informations (donc avant 21 décembre)».

Questionné par Monsaintsauveur, un porte-parole de la Ville de Québec répond par courriel que «l’échéancier a dû être ajusté puisque des mises aux normes supplémentaires de certains aspects du bâtiment ont été ajoutées» et que «ces travaux sont en cours de finalisation».

«Le bâtiment sera accessible dès que les travaux de mise à niveau auront été exécutés, soit dans les prochaines semaines. La date exacte reste à déterminer», ajoute Jean-Pascal Lavoie, porte-parole de la Ville.

L’auteur de ces lignes est allé constater l’avancement des travaux le 4 décembre en avant-midi. Le bassin, visible à travers la buée depuis les fenêtres extérieures, était rempli d’eau. L’accès était cependant toujours interdit.

5,3 M$ en travaux

En 2017, comme le mentionnait Le Journal de Québec, la Ville de Québec lançait un appel d’offres pour la réfection de deux piscines : Lucien-Borne et Wilfrid-Hamel. La municipalité prévoyait alors investir un montant total de 2,7 M$ pour les deux installations. Pour la piscine du quartier Saint-Sauveur, on prévoyait un montant d’1,8 M$.

C’est finalement un budget de 5,3 M$ + taxes qui a été alloué aux travaux pour la piscine Wilfrid-Hamel. Le porte-parole de la Ville de Québec indique que les travaux n’ont pas eu besoin d’ajustement budgétaire.

Au départ, les travaux à la piscine Wilfrid-Hamel devaient commencer à la fin de l’été 2019 et se terminer à la fin février 2020. C’est plutôt au printemps 2022 que la piscine a fermé ses portes.

«Les travaux de réfection de la piscine Wilfrid-Hamel […] comprennent la réfection complète du bassin, de la plage et des vestiaires, le remplacement de tous les équipements du bâtiment et de leurs distributions en ventilation, en plomberie, en électricité et en mécanique de bassin et la mise au norme des résistances au feu pour les cloisons, les planchers et les portes.

Les travaux comprennent aussi la réfection de l’enveloppe du bâtiment, incluant le remplacement des portes et des fenêtres existantes», précise M. Lavoie.

En attendant la réouverture de la piscine de la rue Bigaouette, la Ville de Québec invite la population à fréquenter les piscines des centres communautaires Ferland et Lucien-Borne.

MISE À JOUR (6 décembre) : Le lendemain de la publication de cet article, une lectrice sur un groupe Facebook a indiqué avoir remarqué qu’un tableau installé à la piscine du centre Lucien-Borne indiquait la réouverture de la piscine Wilfrid-Hamel le 14 décembre. Or, le porte-parole de la Ville de Québec nous confirme qu’il s’agissait de l’initiative d’un sauveteur, mais que l’information n’avait pas été vérifiée. Ce tableau aurait ensuite été effacé.

La piscine Wilfrid-Hamel propose un bassin rectangulaire semi-olympique (25 mètres de longueur), en plus d’un tremplin de 1 mètre. Son inauguration remonte à 1981. 

Les travaux ont été confiés à la firme SM Construction inc. 

Cet article bénéficie du soutien de l‘Initiative de journalisme local, financée par le gouvernement du Canada.