Des citoyens demandent à la Ville de Québec de mieux déneiger les pistes cyclables afin de permettre la pratique du vélo d'hiver.
Des cyclistes déplorent l’état des pistes cyclables en hiver
Un groupe citoyen implore la Ville de déneiger convenablement les pistes cyclables.
Crédit photo: Jean Cazes
Des citoyens demandent à la Ville de Québec de mieux déneiger les pistes cyclables afin de permettre la pratique du vélo d’hiver.
Pas moins de 103 cyclistes s’adressent au maire Marchand dans une lettre. Ceux-ci réclament le déneigement des 108 km de pistes cyclables du réseau.
Trop de pistes damées
Le groupe déplore une trop grande proportion des pistes qui sont seulement damées.
« On invite la Ville à accélérer le pas et à déneiger les secteurs damés », indique le porte-parole Michaël Gosselin.
Le réseau des pistes cyclables n’est pas fiable actuellement, dénonce le Limoulois.
Ainsi, ces cyclistes réclament, entre autres, le déneigement de la piste cyclable de la rivière Saint-Charles, sur au moins une des deux rives.
« On ne sait jamais si la surface va être assez dure pour supporter le poids du vélo ou l’étroitesse des pneus, explique M. Gosselin. L’hiver, ça oblige les cyclistes à trouver un chemin alternatif qui est souvent moins rapide, moins sécuritaire ou plus long. »
D’autres liens à déneiger
En outre, les citoyens veulent une piste déneigée reliant la Basse-Ville et la Haute-Ville. Ils priorisent deux liens à sécuriser. La Pente-Douce et l’escalier de la Chapelle, entre la rue Saint-Vallier Est et la côte d’Abraham.
« La Pente-Douce, ce n’est pas beaucoup de km. En fait c’est environ 300 mètres, mais ça fait toute la différence », souligne Michaël Gosselin.
De plus, le regroupement propose de déneiger le Corridor des Cheminots, entre le Domaine Maizerets et Charlesbourg. La piste cyclable sur le boulevard Versant-Nord et son prolongement sur Frank-Carrel, de même que le corridor des Beauportois pourraient être développés pour favoriser les déplacements actifs.
« Ce qu’on demande, c’est le minimum pour avoir un réseau qui commence à se tenir », résume M. Gosselin.
Selon lui, tout est là pour faire une place au vélo quatre saisons à Québec. Il ne manque que les investissements de la Ville.
« Ce sont toutes des infrastructures qui existent, qui sont déjà aménagées et appréciées par les cyclistes de la Ville de Québec. »
Également président de l’atelier communautaire VéloCentrix, Michaël Gosselin dénote chaque année davantage de cyclistes d’hiver. Beaucoup d’entre eux s’adonnent au cyclisme utilitaire dans la vie de tous les jours.
« Et pas seulement des hommes. Il y a des femmes aussi », observe-t-il.
En enfourchant leur vélo, les gens se mettent en forme et font des économies, en plus de réduire leur dépendance à l’auto.
« Toutes ces personnes y trouvent une façon de se motiver à se rendre au travail. »
Des progrès visibles
La Ville est en « période de transition » concernant le déneigement des pistes cyclables, affirme pour sa part le maire Bruno Marchand. Ce dernier estime d’ailleurs que l’état des pistes cyclables l’hiver « s’est beaucoup amélioré » depuis son arrivée. Les 100 km déneigés ou damés cet hiver représentent notamment une augmentation de 15 km comparativement à l’an dernier.
Enfin, il assure que son administration a toujours l’objectif d’améliorer son réseau cyclable hivernal. La création des corridors déneigés douze mois par année est l’une des orientations principales de la Vision de la mobilité active 2023-2027.
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