La Collectivité ZéN de Québec (zéro émission nette) organise un événement grand public dans le cadre de la première édition du Mois de la transition socio-écologique.
La Collectivité ZéN de Québec souligne le Mois de la transition socio-écologique
La Collectivité ZéN de Québec (zéro émission nette) organise un événement grand public dans le cadre de la première édition du Mois de la transition socio-écologique.
Le « 5 à 7 pour la transition » a lieu le 17 mai au Centre résidentiel et communautaire Jacques-Cartier. Les initiatives porteuses à l’échelle locale y seront à l’honneur.
Ce rassemblement reflète un changement de paradigme, met en perspective la chargée de projet pour la Collectivité ZéN de Québec, Nadia Lemieux.
« La transition socio-écologique est en marche à Québec. »
L’affaire de tous
Ainsi, « plusieurs groupes communautaires et des citoyens se mettent en action pour proposer d’autres modèles de vie, de se déplacer, de vivre ensemble », salue Mme Lemieux.
Après tout, « la transition énergétique ne regarde pas seulement les gouvernements, les grandes entreprises et les personnes plus nanties » qui ont les moyens de s’acheter une voiture électrique ou d’avoir accès à des condos très chers qui sont verts », fait remarquer la représentante de la Collectivité ZéN de Québec.
« On veut démontrer qu’il y a un autre narratif. »
Des enjeux indissociables
Il n’y a pas de doute aux yeux de la Collectivité ZéN de Québec, la transition énergétique et la justice sociale vont de pair.
« Pour nous, ce n’est pas vrai qu’on va faire une transition énergétique et qu’ensuite, on va s’occuper de la justice sociale. Les deux vont main dans la main. »
Pour une transition juste et inclusive
La Collectivité ZéN de Québec milite donc pour un processus qui soit juste et inclusif.
« C’est la voie à suivre pour que les gens sentent qu’ils ont un rôle à jouer, une responsabilité, dans cette transition, qu’ils ne sont pas là juste pour la subir. »
« C’est pourquoi il importe d’impliquer les gens dans toutes les phases d’un projet de transition, y compris le futur qu’on souhaite se donner », soutient Nadia Lemieux.
« Le risque, c’est d’avoir une transition qui accroît les inégalités sociales et qui bénéficie uniquement à une tranche de la population plus aisée, prévient-elle. Des gens qui ont les moyens de se payer des solutions technologiques en réponse aux enjeux environnementaux. »
Des collectivités en action
Le Front commun pour la transition énergétique porte le projet du Mois de la transition socio-écologique. Ses Collectivités ZéN, réparties actuellement dans huit régions du Québec, assurent son déploiement. À Québec, cette démarche de concertation territoriale regroupe 16 partenaires provenant de divers horizons.
De son côté, « la Collectivité ZéN de Québec joue un rôle de leadership », précise Mme Lemieux. Elle permet concrètement de réunir autour d’une même table les acteurs engagés pour la cause.
« Pour réussir la transition énergétique, il faut qu’il y ait une certaine cohésion entre les différentes actions qui sont mises en place. C’est fondamental qu’on discute ensemble de ce qu’on veut se donner collectivement comme société. »
Une lutte de tous les instants
L’abandon du projet de 3e lien dans sa forme autoroutière par le gouvernement de la Coalition avenir Québec représente un exemple de cette mobilisation.
« Beaucoup de groupes se sont opposés à ce projet. En fin de compte, c’est le résultat d’une lutte qui s’est échelonnée sur plusieurs années. »
Cela dit, les combats ne s’arrêtent pas là, loin de là. « Il y a plein d’autres actions à mener », poursuit Nadia Lemieux.
« Les gens veulent amener des changements importants, mais ça prend un leadership aussi des institutions pour venir supporter ces actions. »
En fait, « c’est par ce soucis que le Front commun pour la transition énergétique est venu au monde, en 2015 », met-elle en lumière.
« On ne va pas laisser les artisans de l’état du monde dans lequel on se retrouve prendre en charge la transition. Il faut absolument que la société civile soit partie prenante de tous ces changements », tranche Mme Lemieux.
D’où l’importance de mettre en place des Collectivités ZéN partout à travers la province.
« Il faut s’unir et converger dans une vision commune de la terre, de la transition énergétique telle que nous la souhaitons », conclut Nadia Lemieux.
Partenaires de la Collectivité ZéN de Québec
- Les AmiEs de la Terre de Québec
- Conseil régional de l’environnement (CRE) – région de la Capitale-Nationale
- Transition Capitale-Nationale
- Table citoyenne Littoral Est
- Craque-Bitume
- Les Urbainculteurs
- Centre résidentiel et communautaire Jacques-Cartier
- Mouvement pour une ville zéro déchet
- Collectif La ville que nous voulons
- Groupe de simplicité volontaire de Québec
- Marché de proximité de Québec
- Nature Québec
- Cercle citoyen au cœur de Ste-Foy
- Table de quartier Engrenage St-Roch
- TRAAQ (Collectif pour un transport abordable et accessible à Québec)
- Voix citoyenne
* En gras, les organismes porteurs du projet, soit les partenaires initiaux de la Collectivité ZéN de Québec*
À propos de la soirée du 17 mai
Le « 5 à 7 pour la transition » comprend notamment une présentation de la première étape de la démarche entreprise en 2019 par la Collectivité ZéN de Québec, le lancement d’une cartographie d’initiatives locales de transition socio-écologique et un panel de discussion portant sur trois thématiques importantes dans notre ville : les enjeux sociaux, la mobilité durable et l’aménagement du territoire, de même que l’agriculture et l’alimentation.
Pour plus de détails à ce sujet, voici le lien Facebook de l’événement.
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