Un soutien aux écoles actives contre les changements climatiques

Dans les quartiers centraux, cinq écoles recevront 3000 $ pour des projets climatiques et de plein air. La Fondation Monique-Fitz-Back encourage la sensibilisation des jeunes aux changements climatiques. « Pour nous, c’est essentiel de soutenir les jeunes et les aider à contribuer socialement et environnementalement à leur communauté de proximité », explique Emilie Robitaille, coordonnatrice générale du Programme d'aide financière de la Fondation.

Un soutien aux écoles actives contre les changements climatiques | 3 février 2022 | Article par Viktoria Miojevic

Projet réalisé en 2020-2021, à l'École de la Chanterelle pour le volet gestion des matières résiduelles et soutenu par la Fondation Monique-Fitz-Back.

Crédit photo: Gracieuseté

Dans les quartiers centraux, cinq écoles recevront 3000 $ pour des projets climatiques et de plein air. La Fondation Monique-Fitz-Back encourage la sensibilisation des jeunes aux changements climatiques. « Pour nous, c’est essentiel de soutenir les jeunes et les aider à contribuer socialement et environnementalement à leur communauté de proximité », explique Emilie Robitaille, coordonnatrice générale du Programme d’aide financière de la Fondation.

Dans l’ensemble de la province, la Fondation Monique-Fitz-Back versera 64 300 $ à 91 projets. À Québec, ce sont cinq écoles qui recevront au total 3000 $ pour de la sensibilisation au climat, de l’enseignement extérieur et la gestion des matières résiduelles. Au cours de l’année scolaire, des enfants de tous les âges bénéficieront d’un projet encadré par un.e employé.e de l’école.

« On ne met pas notre nez dans la réalisation du projet, mais on leur laisse entière liberté pour la réalisation », affirme Emilie Robitaille, qui est également coordonnatrice générale de l’initiative Sors de ta bulle.

Des légumes à l’année à Limoilou

Du côté de l’école Sainte-Odile dans Lairet, le projet « Des légumes à l’année » obtient 1000 $. L’ambition est ici de créer un jardin hydroponique pour que les élèves cultivent des fruits et légumes à l’année, indique Emilie Robitaille.

Dans une démarche pédagogique, le projet pourra sensibiliser les élèves aux jardins urbains intérieurs. Bienfait de l’agriculture locale et exercices mathématiques sur les émissions de GES seront au cœur des objectifs pédagogiques, complète Emilie Robitaille. L’expérience de ce jardin scolaire pourrait également lier la communauté de l’école à travers les classes.

À l’école Dominique-Savio, c’est un projet de plein air qui ira de l’avant. À proximité du Domaine Maizerets, l’école investira dans du matériel et des activités pédagogiques d’extérieur, nous dit Emilie Robitaille. L’environnement et l’écocitoyenneté seront mis de l’avant. Pour ce faire, la somme de 500 $ est octroyée à l’établissement pour « Une école sans mur ».

Compostage du côté de Saint-Roch

En plus du jardin communautaire déjà développé depuis quatre ans, l’école des Berges obtiendra 1000 $ pour « On composte à des Berges ». Dans le cadre de ce projet, les enfants seront les acteurs de la création d’un compost pour le jardin. Un enseignant et un éducateur du service de garde accompagneront les jeunes du troisième cycle du primaire. L’école pourraitaussi  faire appel à Craque-Bitume, précise Emilie Robitaille.

Raquettes en folie à Saint-Malo

À Saint-Sauveur, du côté de l’école Saint-Malo, le plein air sera mis à l’honneur pour les élèves de 4-5 ans. L’établissement obtiendra 500 $ pour l’achat de matériel, ici des raquettes. Emilie Robitaille explique que le but est d’encourager l’éveil physique et les classes nature dans les parcs de la Ville de Québec.

« Le jury est sensible à cette situation des écoles de milieu défavorisé et ces projets moteurs. Puis, elles ont peut-être plus de chances d’être sélectionnées pour permettre l’accès à ce matériel-là, auquel ces écoles n’ont pas accès. »

À Montcalm, « Toujours plus de vert! »

À l’école secondaire Joseph-François-Perrault, les élèves s’impliqueront dans la poursuite du projet de jardinage intérieur ainsi qu’extérieur et la végétalisation de l’espace public. Tour à tour parascolaire et scolaire pour l’aménagement, ce projet sensibilisera les élèves au jardinage et à l’aménagement paysager écologique.

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Emilie Robitaille précise que la réduction des gaz à effet de serre, à la source, sera un point de focalisation de ce projet en trois volets. Plusieurs comités d’élèves existent déjà à cet effet. C’est la somme de 1000 $ que reverse la Fondation Monique-Fitz-Back à l’école Joseph-François-Perrault.

Selon Emilie Robitaille, le soutien financier aux projets scolaires de la Fondation pourrait évoluer et se bonifier ces prochaines années.

Des informations complémentaires sont disponibles sur le site de la Fondation Monique-Fitz-Back et sur sa page Facebook.

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