Pascale St-Hilaire, candidate de la Coalition avenir Québec dans Taschereau

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Taschereau. La candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ), Pascale St-Hilaire, a visité le bureau de Monquartier, dans les locaux du journal Le Carrefour.

Pascale St-Hilaire, candidate de la Coalition avenir Québec dans Taschereau | 26 septembre 2022 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Suzie Genest

Dans le cadre de la campagne électorale provinciale, nous vous présentons les différentes candidatures dans Taschereau. La candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ), Pascale St-Hilaire, a visité le bureau de Monquartier, dans les locaux du journal Le Carrefour.

Pour faire connaissance

Pascale St-Hilaire a cumulé les engagements bénévoles dès l’enfance. Après s’être lancée en affaires, elle a oeuvré un temps dans le milieu communautaire. À partir de 2002, elle a occupé des emplois dans la fonction publique, par « goût de servir le public ». Elle y a oeuvré comme cadre ces dernières années.

Pourquoi s’engager avec la CAQ?

J’ai découvert la CAQ il y a quatre ans, en m’engageant comme bénévole. J’ai travaillé pour M. [Ndlr : Jonatan] Julien, comme présidente de son organisation, pendant qu’il était député et ministre. J’ai découvert un parti unificateur. Ce n’est pas pour rien que ça s’appelle Coalition. Ça rassemble des vues, des personnes de différentes origines et idéologies.

On a un chef qui est très fort. J’apprécie beaucoup M. Legault, pour sa capacité de réaliser des choses et pour son engagement, qu’il a manifesté pendant la pandémie. C’est sûr que ça ne fait pas l’unanimité, mais c’’était une crise hors du commun, humanitaire et sanitaire. Malgré cela, il a réussi à réaliser 80 % de ses promesses électorales. Et c’est un homme très humain.

Vers la fin du mandat de M. Julien, on m’a approchée pour être candidate. J’ai dit oui immédiatement, car j’avais encore le goût de servir le public.

Quel est votre lien avec Taschereau?

Je suis née dans un hôpital de Taschereau, même si on demeurait à Limoilou. J’ai travaillé dans Taschereau, j’ai fait aussi de l’implication communautaire bénévole, comme présidente des Lions de Québec La Cité.

Quelle est votre vision du rôle de députée?

C’est quelqu’un qui représente les citoyens de sa circonscription, qui est leur porte-parole. Qui est en mesure de faire le pont entre eux et le parti au pouvoir. Pour faire en sorte que les choses se réalisent, au bénéfice des citoyens, tout en respectant les prérogatives et limites.

C’est être capable aussi, si des choses sont moins populaires, de les expliquer, être présent, à l’écoute. Trouver des solutions innovantes, être capable de créer des alliances avec les organismes de la circonscription, avec le municipal et le fédéral au besoin.

Enjeux locaux et grands projets

Quel dossier jugez-vous prioritaire pour la circonscription?

Il y en a beaucoup, c’est une circonscription extrêmement diversifiée. Présentement, je travaille avec le parti et le ministère de la Santé et des Services sociaux sur le dossier de l’itinérance. Ça touche beaucoup les citoyens de la Basse-Ville, cette réalité-là malheureusement. En lien avec M. [Ndlr: le maire Bruno] Marchand, on souhaite faire en sorte que l’itinérance soit prise en charge et mettre en oeuvre le programme que nous avons à la CAQ.

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Je souhaite aussi être présente pour les organismes communautaires, avec du financement, de l’aide. Faire en sorte qu’ils aient les moyens de leurs ambitions et puissent réaliser leur mission. En Basse-Ville et en Haute-Ville, je suis très préoccupée par le sort de nos aîné.e.s. La démographie le démontre : il y a de plus en plus de personnages âgées. Les soins à domicile, les soins et les services aux personnes âgées, c’est une priorité fondamentale.

Pour ou contre le tramway?

Je suis pour. Il faut garder cette vision-là dans une réalité de mobilité de la ville de Québec. C’est le réseau express de la capitale dans son ensemble. Ça comprend le tramway ainsi que le 3e lien. Par ailleurs, être en lien avec les citoyens pour réaliser ce projet-là, c’est fondamental. Il faut être à l’écoute et être en mesure de peut-être bonifier, si c’est possible.

Pour ou contre le 3e lien?

Je suis pour. Le tramway, le 3e lien, ce sont deux grands projets structurants pour la mobilité. Je pense qu’ils peuvent servir les citoyens de la région de Québec. Ceci dit, je pense qu’être à l’écoute des citoyens, c’est toujours gagnant.

Comment améliorer le système de santé au Québec?

M. [Ndlr : le ministre Christian] Dubé a élaboré le Plan Dubé. Il y a beaucoup de mesures. Si je suis élue, c’est certain que je vais vouloir que ces mesures-là puissent être appliquées dans la circonscription. Pour que les citoyens de Taschereau puissent en bénéficier, de la façon la plus rapide et diligente possible, qu’on pense aux services à domicile, aux personnes aînées, aux hôpitaux…

En santé, si des écoles ne sont pas salubres – je ne dis pas que c’est le cas dans Taschereau, mais si c’est le cas… – il y a des projets structurants pour les écoles, et les soins aux étudiants, aux élèves. L’accompagnement en santé mentale, aussi, touche les personnes de tout âge.

Comment mieux soutenir les populations vulnérables?

On a déjà beaucoup d’idées et de programmes. Il faut choisir lesquels mettre en oeuvre et s’associer avec les organismes communautaires. Ça peut être par du financement ou en étant présent.

Je vais donner un exemple : Véronique Hivon, elle nous a aidés à faire avancer la cause de mourir dans la dignité. Elle a travaillé pour qu’il y ait un accompagnement financier, mais aussi pour le volet sensibilisation, prévention, collaboration avec les parties prenantes. C’est un peu la même chose que je souhaiterais faire. Elle a réussi quelque chose qui est socialement important et qui est non partisan, elle a su rassembler l’ensemble des partis.

Mot de la fin

Pourquoi feriez-vous une bonne députée?

Je crois que je serais une excellente députée parce que j’ai toujours été présente auprès des gens. J’ai toujours été au service de l’autre. J’ai développé des compétences et des expériences à la fois en gestion et en bénévolat, qui me permettent de croire que je peux porter des dossiers majeurs et des projets, les faire aboutir.

Je peux assurer aux citoyens de Taschereau ma présence assidue, sur le terrain avec les gens et à l’Assemblée nationale. Mon rôle est présentement politique comme cadre supérieure. Je dois faire affaire auprès des instances, des administrateurs de l’État. Je dois user de mon pouvoir d’influence pour faire passer les idées, les projets, et je connais le système.

Cette entrevue a été éditée par souci de concision et de clarté.

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