Fondé en 2017 par Marc-André Campagna et Francis Careau, oxio entrevoyait à l’horizon une révolution des télécommunications. Déterminé à la propulser, le fournisseur indépendant se développe depuis en proposant Internet, télévision, téléphonie résidentielle à prix francs, avec franc-parler.
Un idéal animait les fondateurs d’oxio : que les humain.e.s puissent se connecter, sans limites de données, à coûts accessibles. Comme l’exprime David Purkis, responsable marque et contenu d’oxio, cette accessibilité est cruciale pour différentes facettes de nos vies.
« Ça peut être pour garder contact, voyager, magasiner, apprendre, créer… On croit vraiment à l’accès égal : si tout le monde avait accès aux opportunités de l’Internet, on verrait des choses pas mal remarquables de la part de pas mal de personnes. On est là pour partager l’Internet, parce que l’Internet c’est vraiment su’a coche! »
Oxio tient donc à vous offrir « le meilleur service disponible dans votre secteur, au prix le plus abordable possible ». Cette mission, l’équipe la poursuit dans la transparence. Pour obtenir le meilleur tarif possible, vous n’aurez pas à préparer un plaidoyer de fidélité ou à menacer de claquer la porte à chaque renouvellement d’entente. Il n’y a pas d’entente à renouveler. Le prix des forfaits est affiché sur le site d’oxio. Mais surtout, « c'est le même pour tous », comme on le lit.
Certes, l'entreprise compose avec les réglementations en vigueur sur son territoire. Comme tout fournisseur Internet indépendant, elle dépend des géants (Bell, Vidéotron, Cogeco, Rogers, Shaw, etc.) pour l’accès au réseau. En 2019, une décision du CRTC devait obliger ces géants à réduire les frais exigés des fournisseurs indépendants. Or le CRTC a fait volte-face en 2021. À l’instar d’autres indépendants, oxio a dû augmenter ses tarifs pour la nouvelle clientèle à compter de janvier 2022, afin d’assurer sa viabilité. Pour la clientèle existante, les tarifs n’ont pas bougé. Oxio a bien expliqué la situation à toutes et tous.
Outre le Québec, oxio dessert l’Ontario, le Manitoba, la Saskatchewan, l’Alberta, la Colombie-Britannique. À Québec, la clientèle est connectée via le réseau de Vidéotron. Les services sont bel et bien ceux d’oxio, dispensés à la façon d’oxio. Plusieurs canaux de communication s’offrent pour communiquer avec le fournisseur : textos, Facebook Messenger, Discord, en plus du bon vieux courriel.
Oxio = Internet moins « la bullshit des grosses télécoms »
Oxio ne se prive pas de commenter les pratiques du milieu qui contrastent avec ses valeurs, sourire punk en coin. On le voit en atterrissant sur sa page d’accueil :
« Internet sans toute la cochonnerie bullshit des grosses télécoms »
« Contrats. Prix douteux. Astérisques partout. Nope. Fini. Pour nous, c’est être le meilleur pour toujours, pas “le moins cher” aujourd’hui. »
« Être gentil c’est pas supposé être en option. »
« Gens de l’Internet, on vous aime », conclut le pied de la page d’accueil…
Le site d’oxio présente un blogue fort instructif. L’équipe y démystifie des réalités des télécommunications et du numérique, sur un ton divertissant.
« L’industrie des télécommunications du Canada, c'est-à-dire la nôtre, mériterait d'être transformée en émission de télévision. Ça rappelle des émissions comme Succession et Suits, sans blague. Et ça adonnerait bien, parce qu’on connait de très bons écrivains. Si vous connaissez quelqu’un qui travaille en télévision, faites-nous signe », y écrivait par exemple David Purkis le 19 octobre 2022.
Ce billet sur « Ce qui se passe avec l’Internet au Canada » se dévore tel un épisode d’un feuilleton hypermédia, enrichi de dialogues, de clips vidéo et de memes.
À notre époque où les repères économiques, sociaux, numériques se brouillent, où le prix du beurre se rapproche de celui de l’or, oxio s’affiche sans frais cachés ni friture sur la ligne. L’entreprise aspire ainsi à devenir « le premier fournisseur internet que vous pourriez réellement aimer ». On retrouve toute l’information sur les forfaits, les tarifs et le fonctionnement d’oxio sur son site web.