« Muse » de FLIP Fabrique : une ode à la beauté et à la créativité dans la diversité | 1 décembre 2022 | Article par Monquartier

Crédit : Benoit Z. Leroux

« Muse » de FLIP Fabrique : une ode à la beauté et à la créativité dans la diversité

Garçons gracieux en robe et talons, femmes fortes en souliers de footballeurs qui font du cerceau, mais aussi du trapèze, soyez prêt.es à vivre une expérience haute en couleur au Diamant, du 15 au 30 décembre prochains. S’inspirant de figures féminines fortes, telles qu’Olivia Wilde, Rebecca Deraspe et Nathalie Portman, le spectacle d’envergure internationale « Muse » de FLIP Fabrique propose une lecture ouverte et décomplexée de la diversité sous l’angle de la créativité de genre.

Par l’évocation des binarismes intérieur/extérieur, public/privé, homme/femme, « Muse » explore les expériences sensibles qui en sont faites pour, finalement, détricoter certaines de nos oppositions, de nos stéréotypes et préjugés à propos de l’identité et du genre. Par le cirque, le genre se revendique comme une expérience vivante et donc plurielle.

En questionnant la rigidité avec laquelle on envisage, parfois, nos fables sur le genre, à commencer par le scénario romantique classique du prince au cheval blanc et de la princesse transie d’amour qui ont bercé nos enfances, « Muse » de FLIP Fabrique déplace les lignes tranchantes qui départagent les rôles sociaux et laisse place à la revendication de son désir.

Comme le mentionne Maxime Robin, co-metteur en scène du spectacle, l’inflexibilité qui caractérise certains de nos clichés empêche de mettre en lumière que des qualités, telles la force, l’insoumission et l’agilité, – qu’on associe généralement aux hommes ‒ sont aussi présentes dans toutes les nuances de la féminité.

« À travers un éclectisme élégant, les numéros abordent de front les notions de genre et d’identité et remettent en question notre besoin de les classer, de les diviser. "Muse" montre que les clichés peuvent être démentis et que la princesse peut aussi sauver le prince; les filles sont fortes, elles aussi. Il faut valoriser et célébrer ça. »

Face à l’idée initiale de mettre de l’avant les femmes, l’équipe de production a vite réalisé tout l’intérêt d’y inclure une réflexion sur le genre puisque, même si l’industrie du cirque demeure marquée par la présence forte de normes et de stéréotypes de genre, les artistes nuançaient ce portrait, et c’est précisément ce qui devenait intéressant à mettre à l’avant-scène.

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Loin de se cantonner à de longues séances de répétitions, tout le processus de création s’est alimenté des discussions de groupe et des partages d’expériences intimes, pour s’assurer d’ancrer « Muse » dans un résultat commun. Pour Maxime et son équipe, c’est ensemble, pas à pas, qu’un spectacle, qu’une histoire se crée. Ce que vous verrez, à travers la fluidité des mouvements et les prouesses des corps puissants qui se contorsionnent, ce sont des artistes qui se livrent et se racontent intimement.

D’ailleurs, si le cirque n’est pas une discipline dont la narration est forcément évidente à saisir, FLIP Fabrique a voulu travailler sur cet aspect en présentant le geste du cirque comme un tableau poétique, une métaphore.

« Il y a un numéro de cerceau où la fille est placée derrière comme si c’était un cadre, un portrait. Tout est présenté de façon très conventionnelle, très “propret”, et à un moment donné, elle se met à jouer et à danser avec le cadre pour signifier aussi bien que dénoncer les pressions exercées sur l’image et le corps féminin. Il y a aussi un numéro de diabolo qui met en histoire la charge mentale.

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À l’image de sa forme comme de son contenu qui se sont construits et consolidés dans le lien à l’autre, le message aussi bien politique, social qu’artistique qui se déploie dans « Muse » en est un collectif, qui parle surtout du respect, de la solidarité et de l’ouverture aux différences.

Le spectacle a été monté dans le contexte pandémique où l’épuisement collectif était à vif. L’idée était alors de souligner que dénoncer et se révolter est indissociable de rêver et de se rallier autour du beau. « Muse » de FLIP Fabrique est ainsi un arc-en-ciel d’optimisme dans nos moments d’essoufflement, voire de blues collectifs.

« On passe beaucoup de temps à regarder nos différences, à voir et même à scruter ce qui ne va pas chez l’autre, mais ne passe pas beaucoup de temps à se dire que ces différences sont belles, à se rassembler dans ces différences, à faire lien avec ses différences en se concentrant sur la beauté de l’autre. »

Fidèle à sa philosophie de rendre l’art accessible au plus grand nombre, Le Diamant fixe à 15 $ le tarif pour les 15 ans et moins accompagné.es d’un.e adulte.

En supplémentaire le 30 décembre. 

Pour vous procurer vos billets : https://www.lediamant.ca/fr/programmation/muse/?

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