Hiver 2008-2009. À l’époque, je suis en stage à Québec, dans le cadre de mon baccalauréat en communication. J’arrive de Sherbrooke et je suis fasciné par la « grande ville » qu’est Québec à mes yeux. Je la découvre avec plaisir. À pied et en vélo, surtout. Puis en transport en commun. Il semble d’ailleurs très bon, en comparaison à celui de ma ville natale. À Sherbrooke, le dimanche, les autobus passent à chaque heure, pas aux 15 minutes!
Le début de la fin de l’histoire sans fin?
Hiver 2008-2009. À l’époque, je suis en stage à Québec, dans le cadre de mon baccalauréat en communication. J’arrive de Sherbrooke et je suis fasciné par la « grande ville » qu’est Québec à mes yeux. Je la découvre avec plaisir. À pied et en vélo, surtout. Puis en transport en commun. Il semble d’ailleurs très bon, en comparaison à celui de ma ville natale. À Sherbrooke, le dimanche, les autobus passent à chaque heure, pas aux 15 minutes!
Déjà, à l’époque, on parlait de tramway. Depuis quelques années. On avait le projet d’en remettre un en place, après plus de 60 ans d’absence (le dernier tramway a roulé jusqu’en 1948).
Étant avant tout un cycliste, je dois dire que je ne ressens pas vraiment le besoin pour un tel système. J’ai rarement besoin du transport en commun et, quand c’est le cas, je suis prêt à accepter qu’il ne soit pas aussi rapide ou fréquent que je le souhaiterais.
Mais je suis persuadé que le réseau structurant va aider à diminuer la pollution, le bruit ainsi que le nombre d’accidentés de la route. Un tramway, ça ne roule jamais autant « en fou » qu’un ivrogne au sortir d’un bar, par exemple.
J’ai aussi la conviction qu’il va rendre, à terme, la ville plus agréable à vivre. J’ai visité quelques villes européennes, qui sont dotées d’un tramway et, vraiment, ça améliore la vie urbaine. Fréquence et rapidité de déplacement, facilité d’accès à bord pour tous (fauteuil roulant, vélos, etc.). Dans ces villes, le transport en commun est valorisé et vu comme aussi attractif que la voiture, pas comme un choix de rechange réservé aux démunis, aux « sans-voiture ».
On avance!
En appui au projet, j’ai donc participé jeudi matin (18 mars) au rassemblement organisé par J’ai ma passe. L’événement a rassemblé entre 50 et 100 personnes, selon une rapide estimation.
Les participants étaient invités à inscrire sur des pancartes à quel point ils ont hâte d’avoir accès au tramway. Quelques exemples :
« J’ai hâte au tramway presque autant… que les vacances »
« J’ai hâte au tramway presque autant… que de pouvoir serrer mes 8 petits-enfants dans mes bras! »
Pour ma part, j’ai hâte de voir la fin d’une histoire qui a longtemps semblé… sans fin! Finies les tergiversations, les remises en question, les chicanes entre la Ville de Québec et le gouvernement provincial, les changements de tracés, etc. On peut enfin aller de l’avant. Du moins, si on se fie à l’entente qui a été conclue le 17 mars entre Régis Labeaume et François Legault.
J’ai hâte qu’on avance dans le projet. Qu’on pose les rails, qu’on construise les stations de tramway, les pôles d’échange, les traverses pour piétons, les stationnements pour vélo, etc.
J’ai hâte de voir le résultat. De mieux respirer, en ville. De me sentir plus en sécurité, comme piéton et comme cycliste. De pouvoir monter dans un transport 100 % électrique, quand j’en ai vraiment besoin.
Le temps de l’action est venu. Enfin.
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