C’est le 9 février prochain que se tiendra une première rencontre virtuelle sur la création d’un restaurant participatif dans les quartiers centraux de Québec. Nous avons parlé avec l’une des instigatrices du projet, Anne-Marie Labrecque, pour en savoir un peu plus.
Un projet de restaurant participatif dans les quartiers centraux
Collaboration spéciale : Pascaline Lamare, Le Bourdon du Faubourg.
C’est le 9 février prochain que se tiendra une première rencontre virtuelle sur la création d’un restaurant participatif dans les quartiers centraux de Québec. Nous avons parlé avec l’une des instigatrices du projet, Anne-Marie Labrecque, pour en savoir un peu plus.
Un restaurant participatif, qu’est-ce que c’est? Commençons par dire ce que ce n’est pas : ni une cuisine collective ni une soupe populaire. C’est « une salle à manger de quartier », nous précise Mme Labrecque. « C’est un prétexte pour créer du lien, sans provoquer des rencontres frontales », précise-t-elle.
Ce concept nous vient de France, où il se nomme Les petites cantines. Le repas est à prix libre, chacun donne ce qu’il veut, ce qu’il peut, et participe à la hauteur de ses moyens. Cela permet de couvrir les charges de la cantine. Certains donnent plus, cela permet d’accueillir des gens qui donnent moins. Mais cela demeure un restaurant : on y vient pour manger et on a la possibilité, si on le souhaite, de participer à la préparation du repas. Et à la fin, tout le monde est invité à ranger, faire la vaisselle, etc. Tout concoure à procurer des occasions de rencontres.
Mme Labrecque travaille avec un collègue sur ce projet. Ils ont vu l’intérêt de la formule autour d’eux, et l’enthousiasme que l’idée générait. « Cela semble répondre à un besoin », dit Anne-Marie Labrecque, qui rappelle que l’isolement social n’est pas une problématique née avec la pandémie, et que les résidentes et résidents des quartiers centraux de Québec en souffrent depuis un moment.
« Le projet reste à dessiner et à adapter au Québec », nous précise Anne-Marie. Le plus gros défi, c’est la mixité sociale et l’inclusivité ». Quant à l’offre alimentaire que l’on pourrait y retrouver, « sans vouloir être stricts, on veut tendre vers l’alimentation locale, idéalement biologique », ajoute-t-elle.
Au menu de la première rencontre d’information le 9 février : donner de l’information sur le projet et trouver des personnes motivées, qui pourront s’impliquer dans le projet, se l’approprier, en définir les grandes lignes, et faire évoluer le concept tout en portant l’identité des quartiers centraux. Par la suite, l’objectif est de créer un organisme à but non lucratif (OBNL), d’avoir des membres motivés sur le CA, puis un local, etc. Bien entendu, il s’agit d’un projet à moyen terme!
La rencontre aura lieu le mardi 9 février 2021 de 17 h à 18 h. Pour communiquer votre intérêt à participer à la rencontre et recevoir le lien vers la discussion, rendez-vous sur l’événement Facebook.
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