#30secondesavantdycroire : un outil essentiel pour contrer la désinformation médiatique

Dans le cadre de notre cours de journalisme en février, nous avons eu l'énorme bonheur de recevoir, par visioconférence, monsieur Jean-François Racine, un journaliste pilier occupant un poste au Journal de Québec. Il nous a animés #30secondesavantdycroire, un atelier contre la désinformation. Il a su nous faire comprendre les causes, les conséquences et les solutions des fausses nouvelles, des histoires inventées, basées ou non sur des faits vrais, qui prennent une forme réelle dans le but de tromper les gens.

#30secondesavantdycroire : un outil essentiel pour contrer la désinformation médiatique | 12 avril 2021 | Article par tonQuartier

Crédit photo: Pexels - Kaboompics

Collaboration spéciale : Rose Lepage-Marcotte, Le Bourgogne et Or, journal étudiant du Collège Saint-Charles-Garnier, mars 2021.

Dans le cadre de notre cours de journalisme en février, nous avons eu l’énorme bonheur de recevoir, par visioconférence, monsieur Jean-François Racine, un journaliste pilier occupant un poste au Journal de Québec. Il nous a animés #30secondesavantdycroire, un atelier contre la désinformation. Il a su nous faire comprendre les causes, les conséquences et les solutions des fausses nouvelles, des histoires inventées, basées ou non sur des faits vrais, qui prennent une forme réelle dans le but de tromper les gens.

Monsieur Racine nous a expliqué que les fausses nouvelles servent à convaincre pour ensuite utiliser la naïveté des croyants comme rémunération, accroissement de la popularité ou même des motifs idéologiques. Étant donné que, selon les statistiques mentionnées par notre invité, ces nouvelles fallacieuses voyagent six fois plus rapidement que les vraies et que neuf Canadiens sur dix auraient déjà été bernés par une nouvelle trompeuse, ces dernières sont un enjeu énorme pour notre génération et celles à venir. Elles ont un impact considérable sur la santé, comme on a pu le voir avec la pandémie de COVID-19 et les multiples théories du complot reliées à ce sujet. Aussi, il y a de nombreuses conséquences pour la politique, ainsi que la polarisation des opinions.

De plus, les réseaux sociaux sont un des principaux propagateurs de ces médias erronés. Même que, la plupart du temps, ceux qui partagent un article faux ne se donnent pas la peine de cliquer sur le lien et observent uniquement les grandes lignes. C’est prouvé par monsieur Racine que seulement 40 % lisent plus que les grands titres.

En revanche, monsieur Racine nous a donné de nombreux outils pour ne pas se faire avoir par ces articles frauduleux. Cinq points sont essentiels à retenir avant de se faire berner : savoir le nom du média et considérer le logo, voir s’il y a le nom du journaliste, observer la date de publication, analyser l’URL et finalement, jeter un coup d’œil à la section « à propos », ce que très peu de lecteurs font.

Enfin, les meilleurs conseils que ce fameux journaliste invité a su nous faire part est de faire une recherche supplémentaire, de se fier à notre esprit critique et de comprendre l’intention du message. Est-ce pour informer ou pour des motivations financières et/ou idéologiques? Seulement 30 secondes d’analyse de plus peuvent nous sauver d’une information erronée.

On retrouve le site #30secondesavantdycroire au https://30secondes.org/

___

Bachelier en droit de l’Université Laval, Jean-François Racine travaille depuis 2003 au Journal de Québec. Il y couvre faits divers et affaires judiciaires, ainsi que politique, éducation, santé, économie. Son travail l’a amené en Haïti et en Afghanistan, ainsi qu’à réaliser des séries sur des sujets aussi variés que l’itinérance, les produits de performance, l’échangisme et la SAQ. Il signe aussi des chroniques sportives, notamment sur le cyclisme.

Publicité

Pour en savoir plus ...

Soutenez votre média

hearts

Contribuez à notre développement à titre d'abonné.e et obtenez des privilèges.

hearts
Soutenir