Titans de Limoilou: les finissantes se confient (3 de 4)

Le circuit collégial de hockey féminin, comme toutes les organisations sportives du continent, n’a pas échappé aux règles de confinement imposées par la pandémie actuelle. En résulte une fin de saison prématurée qui, pour les Titans du Cégep Limoilou, devait se terminer, selon toute vraisemblance, par un autre championnat.

Titans de Limoilou: les finissantes se confient (3 de 4) | 27 avril 2020 | Article par Christian Lemelin

Crédit photo: Christian Lemelin

Le circuit collégial de hockey féminin, comme toutes les organisations sportives du continent, n’a pas échappé aux règles de confinement imposées par la pandémie actuelle. En résulte une fin de saison prématurée qui, pour les Titans du Cégep Limoilou, devait se terminer, selon toute vraisemblance, par un autre championnat.

Elles auront, à tout le moins, complété le calendrier régulier au premier rang, avec une fiche de 23 victoires et trois revers. Parmi ces joueuses qui composaient l’équipe dirigée par Pascal Dufresne, huit se retrouveront sous d’autres cieux, pour poursuivre des études universitaires et, pour sept d’entre elles, le hockey continuera d’occuper une grande partie de leur vie.

Dans une série de quatre parutions, elles répondent à quelques questions et nous livrent leurs impressions sur ce qu’elles ont vécu à Limoilou et ce qu’elles pourraient vivre au cours des prochaines années.

Aujourd’hui : Florence Lessard (# 26 – avant / Québec) et Maude Pépin (# 12 – avant/ Portneuf).

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Florence Lessard

CL : En quelques mots, que retiens-tu de ton passage au Cégep Limoilou, tant au niveau enseignement, sportif et social ?

FL : Je retiens qu’être membre des Titans de Limoilou est plus qu’un sport. Être étudiante au Cégep Limoilou, c’est plus qu’être une simple étudiante. En faisant partie d’une équipe

Florence Lessard
Crédit photo: Noémie Tanguay et Titans de Limoilou

victorieuse pendant trois ans, on apprend que notre plus grand défi est nous-même. En effet, à chaque partie, les équipes sont encore mieux préparées que face à d’autres équipes puisqu’elles savent qu’elles auront un grand défi devant elles et ont un grand désir de battre l’équipe en haut du classement. Dans ces situations, notre équipe doit être à la hauteur à chaque partie, être prête à une adversité et elle doit absolument jouer à la hauteur de ses talents et non à ceux des autres équipes. Et ça, c’est un grand défi pour l’avoir vécu. Pour terminer, étudier au Cégep de Limoilou dans un programme sport-études nous amène à développer une autonomie et une discipline de plus haut niveau. Cela nous apporte des défis supérieurs. De plus, c’est une expérience enrichissante qui nous permet de développer des relations très fortes avec nos coéquipières.

CL : Dans quelle institution poursuivras-tu tes études – dans quelle discipline – l’an prochain ?

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FL : Je veux aller dans le domaine de l’actuariat. Par contre, il n’y a pas le programme d’actuariat à l’Université Clarkson. C’est pourquoi je vais plutôt me diriger vers un programme de mathématiques et de finances à cette institution.

CL : As-tu l’intention de continuer à jouer au hockey dans les rangs universitaires et peut-être, un jour, chez les pros (si la situation change au cours des prochaines années) ?

FL : Oui je vais faire partie des Golden Knights la saison prochaine pour débuter ma carrière universitaire. Tout dépendamment de la situation de la ligue professionnelle de hockey féminin, de mes succès et de mes projets de vie personnelle, je déciderai après ma carrière universitaire si je veux plutôt me pencher sur une carrière professionnelle au hockey. Pour l’instant, j’ai plutôt l’intention de m’orienter vers une carrière en actuariat.

CL : Si l’Université Laval avait un programme de hockey féminin et que tu pouvais y avoir la formation qui correspond à tes aspirations, aurais-tu choisi de rester à Québec ?

FL : Assurément que l’Université Laval aurait fait partie de mes choix finaux d’universités. Étant originaire de Québec et par le fait que l’actuariat est un programme réputé à Laval, cela aurait été un « pensez-y bien » ! Par contre, j’ai choisi l’Université Clarkson pour certaines raisons et celles-ci ne changeraient pas même s’il y avait une équipe à l’Université Laval.

CL : Outre le hockey, un autre sport ou un loisir particulier ?

FL : J’ai pratiqué longtemps le soccer dans ma jeunesse, mais je n’y joue plus. Avec le hockey, l’école et le travail, il m’est difficile de pratiquer d’autres loisirs. Par contre, lorsque j’ai des moments libres, j’adore passer du temps avec mes amis et ma famille.

CL : Un rêve ou un projet que tu voudrais absolument réaliser au cours des prochaines années ?

FL : C’est assez cliché, mais j’aimerais bien avoir un travail que j’aime et fonder une famille. En quelque sorte, faire vivre à mes enfants de belles expériences comme celles que j’ai vécues et leur donner tout l’amour et le bonheur que j’ai reçus. D’ici-là, si mes succès au hockey me permettent de me rendre sur les programmes d’équipes nationales, c’est assurément des expériences que j’aimerais vivre.

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Maude Pépin

CL : En quelques mots, que retiens-tu de ton passage au Cégep Limoilou, tant au niveau enseignement, sportif et social ?

MP : Mon parcours collégial m’a apporté tellement de choses. Amitié, compétition, dépassement de soi, famille et plaisir sont les premiers mots lorsque je pense aux Titans. L’école était

Maude Pépin
Crédit photo: Noémie Tanguay et Titans de Limoilou

tellement plus facile, car j’étais avec les filles et nous avions le hockey pour nous motiver. Mes trois dernières années ont été les plus belles de ma vie et toutes les personnes que j’ai croisées sur mon chemin vont rester gravées dans ma mémoire à tout jamais. J’ai créé des liens d’amitié tellement forts et j’espère que même si nos chemins se séparent, nos cœurs resteront tissés à tout jamais. Les Titans m’ont fait grandir et j’espère que les futurs « titanes » sont prêtes à prendre le flambeau, car il est malheureusement temps pour moi de quitter le nid… Je suis triste mais ainsi va la vie! Titans un jour, Titans toujours!

CL : Dans quelle institution poursuivras-tu tes études – dans quelle discipline – l’an prochain ?

MP : L’an prochain, je vais à l’Université Bishop’s, à Lennoxville, et j’étudierai en enseignement au primaire.

CL : As-tu l’intention de continuer à jouer au hockey dans les rangs universitaires et peut-être, un jour, chez les pros (si la situation change au cours des prochaines années) ?

MP : Je continuerai ma carrière universitaire chez les Gaitors, mais pour ce qui est des pros, je n’en sais rien encore. Ma réflexion n’est pas encore faite à ce sujet et je ne suis pas pressée à la faire. Pour l’instant, je me concentre sur l’université.

CL : Si l’Université Laval avait un programme de hockey féminin et que tu pouvais y avoir la formation qui correspond à tes aspirations, aurais-tu choisi de rester à Québec ?

MP : Bien sûr que je serais restée dans ma ville d’origine pour continuer à jouer au hockey. La ville de Québec est fantastique et plusieurs filles de la région seraient de calibre.

CL : Outre le hockey, un autre sport ou un loisir particulier ?

MP : Je me concentre vraiment sur le hockey, car il occupe une très grande partie de ma vie, mais l’été je joue au soccer dans ma ville et j’adore cela. J’aime beaucoup le volleyball, mais avec notre horaire chargé, je n’ai jamais eu la chance de pratiquer ce sport dans une équipe d’élite. Il faut faire des compromis et j’ai choisi le hockey.

CL : Un rêve ou un projet que tu voudrais absolument réaliser au cours des prochaines années ?

MP : Je voudrais terminer mon parcours universitaire en remportant un championnat avec les Gaitors. Sinon, je n’ai pas de rêve en particulier.

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