Dans le contexte de la situation reliée à la COVID-19, la Ville de Québec entend faciliter jusqu'en octobre les fêtes de voisins dans les rues résidentielles. Elle ouvre par ailleurs la porte à ce que des rues des différents arrondissements deviennent des rues partagées.
Fêtes de voisins et rues partagées tout au long de l’été à Québec
Dans le contexte de la situation reliée à la COVID-19, la Ville de Québec entend faciliter jusqu’en octobre les fêtes de voisins dans les rues résidentielles. Elle ouvre par ailleurs la porte à ce que des rues des différents arrondissements deviennent des rues partagées.
Citant la Fête des voisins qui a lieu chaque année à l’échelle provinciale au début juin, le maire de Québec Régis Labeaume a ainsi décrit le type d’activité de « rue festive » que les résidents pourront organiser dès le 19 juin :
« Une rue festive, c’est une rue où les gens nous demandent de la fermer, la sécuriser, et les gens peuvent faire à peu près tout ce qui est décent jusqu’à 11 h du soir : danser, chanter, karaoké, les enfants peuvent dessiner à la craie dans la rue et jouer à tous les jeux qu’ils veulent. »
À la demande des citoyen.ne.s qui désirent organiser une fête de voisins, la rue pourra être fermée à la circulation automobile pour une journée, pour une soirée ou pour une fin de semaine. La demande devra être faite à la Ville de Québec 10 jours ouvrables avant la date de la tenue de la fête. Il s’agit pour les résidents d’une rue qui ont mobilisé leurs voisins de contacter le 311 et de remplir le formulaire disponible au ville.quebec.qc.ca.
Certaines rues, telles que les artères commerciales, les rues collectrices, celles où circulent des autobus du RTC, où se déploient un chantier de construction, ou qui sont adjacentes à des casernes de pompiers, sont exclues. Le tout sera géré par les arrondissements. Les résident.e.s seront responsables de la propreté des lieux, de la bonne gouvernance de leur activité et de son déroulement dans le respect des mesures sanitaires. L’activité de « rue festive » devra être fréquentée uniquement par les voisin.e.s de la rue.
La porte ouverte pour une douzaine de rues partagées
À compter du 1er juillet et jusqu’au 15 octobre, une douzaine de rues pourraient devenir partagées. Ainsi, pour cette période, la rue visée deviendrait un espace où les déplacements à pied et à vélo cohabiteraient avec ceux des véhicules, dont la limite de vitesse serait de 20 km /h, comme c’est notamment le cas sur la rue Sainte-Claire dans le quartier Saint-Jean-Baptiste. On y retrouverait une signalisation adaptée.
La Ville de Québec a ciblé « pour commencer » deux rues par arrondissement, dont les résident.e.s seront contacté.e.s selon un mode de consultation à distance pour connaître leur intérêt pour le concept.
« Notre principe à nous, ce n’est pas d’imposer des rues partagées, c’est d’offrir aux gens des rues partagées s’ils le désirent. Ce sont des rues qui sont organisées pour tout l’été. C’est une rue qui est apaisée […] où le temps est quasiment arrêté », a dit le maire de Québec.
Par ailleurs, des citoyens qui ont déjà manifesté par le passé à la Ville de Québec leur intérêt à développer une rue partagée pourraient profiter de cette ouverture même si leur rue ne figure pas parmi la douzaine identifiée. Il s’agit, pour la proposer, qu’elle réponde aux critères pour devenir une rue partagée, et qu’il y ait consensus des résident.e.s. Un formulaire de proposition est en ligne dans la section Participation citoyenne du site de la Ville de Québec. Les rues éligibles sont celles où l’on retrouve une circulation locale de moins de 1500 véhicules par jour, et où il n’y pas de circuit d’autobus du RTC, entre autres critères.
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