Aides financières, camps de jour, rues et parcs : des nouvelles municipales

La Ville de Québec a annoncé aujourd’hui l’octroi d'aides financières à des organismes dont les grands événements et activités, perturbés par la COVID-19, doivent marquer un retour en 2021. Dans la foulée de cette annonce, elle a fait le point sur les camps de jour, les rues festives et partagées et les règles assouplies dans les parcs.

Aides financières, camps de jour, rues et parcs : des nouvelles municipales | 12 juin 2020 | Article par Suzie Genest

La Ville de Québec a annoncé aujourd’hui l’octroi d’aides financières à des organismes dont les grands événements et activités, perturbés par la COVID-19, doivent marquer un retour en 2021. Dans la foulée de cette annonce, elle a fait le point sur les camps de jour, les rues festives et partagées et les règles assouplies dans les parcs.

EXMURO arts publics pour ses Passages insolites, le Conseil régional de la culture pour le Printemps de la musique, le Défilé de la Saint-Patrick, le Festival d’été de Québec font partie des onze organismes culturels qui se partagent une somme de 1 M$, leurs grands événements n’ayant pu avoir lieu à cause de la situation entourant la COVID-19.

Pour le maire de Québec Régis Labeaume, il s’agit, au-delà de la gestion de la crise, de « préparer le rétablissement. On va prendre des décisions financières pour le court terme, mais aussi pour l’après-COVID, car il va y avoir un après. »

Dans le cadre de la Vision du développement social et du Fonds région et ruralité, AVES (Alternative de vie/Éveil social), le Centre de prévention du suicide, le Centre de valorisation du patrimoine vivant, la Société Saint-Vincent-de-Paul sont du nombre des organismes et coopératives qui reçoivent une aide financière d’urgence.

La Ville a aussi confirmé aujourd’hui des versements liés à des subventions de fonctionnement récurrentes déjà prévues. Il s’agit notamment de celles issues de l’Entente sur le développement culturel entre la Ville de Québec et le ministère de la Culture et des Communications, notamment pour la Maison pour la danse. Deux acteurs économiques présents dans le quartier Saint-Roch, Québec International (qui gère l’incubateur-accélérateur Le Camp) et Happy Camper Media, suivant un appel de projets de courts métrages et séries web en avril, se voient accorder un financement dans le cadre régulier.

Une place en camp de jour pour 11 000 jeunes

Du même souffle, le maire de Québec a annoncé que tous les jeunes inscrits et tous ceux sur une liste d’attente se verraient accorder une place en camp de jour. Une soixantaine de places sont également réservées pour « des jeunes identifiés comme vulnérables par le CIUSSS […] qui doivent sortir de chez eux pour l’été », a-t-il illustré. Ainsi, environ 11 000 jeunes de Québec iront en camp de jour cet été, toutefois pas nécessairement à celui choisi par les parents. La demande plus forte dans certains secteurs et la nécessité de répartir les activités sur un grand nombre de lieux, en raison des mesures de distanciation, ont compliqué la logistique, de même que les travaux en cours dans plusieurs écoles cet été.

« C’est vraiment tout un travail avec les commissions scolaires, on a loué des églises, on a pris des arénas, c’est tout ça et la promotion qui a été faite pour l’embauche de moniteurs… C’est l’ensemble de ce travail avec nos 27 organismes qui fait qu’on peut accueillir 100 % des personnes inscrites, en plus de ceux qui sont sur la liste d’attente, en date d’hier », a détaillé Chantale Giguère, directrice générale adjointe de la qualité de vie urbaine et coordonnatrice municipale de la sécurité civile à la Ville de Québec.

Incidemment, dans la liste des subventions annoncées aujourd’hui figure un montant de 23 300 $ pour des projets du Centre R.I.R.E. 2000 mettant en valeur le multiculturalisme dans les camps de jour.

Rues festives, rues partagées et parcs en demande

Suivant les annonces au cours de la dernière semaine, la Ville de Québec a reçu à ce jour 35 demandes de résident.e.s pour l’organisation d’activités festives dans leur rue, dont 29 sont déjà réglées, a indiqué le maire de Québec. Selon lui, « des petits futés » auraient tenté de profiter de cet appel aux fêtes de voisins pour proposer une activité en réalité organisée par un bar ayant pignon sur la rue visée par la demande.

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Du côté des parcs où la consommation d’alcool avec un repas et l’utilisation de barbecue au gaz sont autorisés pour l’été, la Ville de Québec constate un fort engouement. Les demandes pour ajouter des parcs à la liste ne se sont pas fait attendre; pour l’heure, la Ville de Québec en ajoute neuf, qui incluent le parc Durocher dans le quartier Saint-Sauveur, le parc Notre-Dame-de-Bellevue sur la rue de Vimy et le parc Saint-Sacrement dans le quartier du même nom.

Le nombre élevé de propositions de rues partagées reçues à ce jour étonne la Ville de Québec. Pas moins de 171 propositions ont été soumises pour des rues dont « à peu près 118, les quatre cinquièmes, sont dans La Cité-Limoilou », a dit Régis Labeaume.

Le traitement de ces demandes sera toutefois plus long que pour les rues festives, ont expliqué le maire et la directrice générale adjointe de la Ville de Québec. Puisque des normes du ministère des Transports du Québec s’appliquent aux rues partagées, qu’elles doivent répondre à une série de critères et qu’elles soulèvent des enjeux de sécurité, le processus implique que le plan soit « scellé par un ingénieur de la Ville ».

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