Le passage à Québec du premier ministre du Canada Justin Trudeau a été l'occasion, cet après-midi, d'une annonce conjointe avec le gouvernement provincial et la Ville de Québec pour confirmer le financement du projet de réseau structurant de transport en commun.
Transport structurant : financement bouclé par les trois paliers de gouvernement
Le passage à Québec du premier ministre du Canada Justin Trudeau a été l’occasion, cet après-midi, d’une annonce conjointe avec le gouvernement provincial et la Ville de Québec pour confirmer le financement du projet de réseau structurant de transport en commun.
Au total, le gouvernement du Canada s’engage à y investir jusqu’à 1,2 milliard de dollars issus du volet transport en commun du programme d’infrastructure Investir dans le Canada. Cet engagement officiel s’ajoute à celui du gouvernement provincial à la hauteur de 1,8 milliard et à l’investissement de la Ville de Québec pour un montant de 300 millions de dollars.
La mise en place du réseau – incluant ses tracés de trambus et de tramway, la bonification des parcours de Métrobus, des corridors réservés aux autobus, deux liens mécaniques Basse-Ville –Haute-Ville, quatre pôles d’échange et autant de nouveaux Parc-O-Bus – devrait ainsi être opérationnel d’ici 2026.
Trois paliers et dix années
Tour à tour, le ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social Jean-Yves Duclos, le ministre de l’Infrastructure et des Collectivités François-Philippe Champagne, le premier ministre Justin Trudeau, le ministre des Transports et ministre de la région de l’Estrie François Bonnardel et le maire Régis Labeaume ont souligné la collaboration mutuelle des trois paliers et le caractère historique du projet de transport structurant pour Québec.
« Lorsque nos trois ordres de gouvernements travaillent ensemble, c’est la meilleure façon de conclure de grandes choses pour améliorer la qualité de vie », a résumé le ministre Champagne, soulignant du même souffle le « leadership inébranlable du maire de Québec » dans le projet qui dotera sa ville d’un réseau de transport en commun « digne du 21e siècle ».
Les élus des trois paliers n’ont pas manqué de souligner le caractère porteur des infrastructures de transport en commun à réaliser sur les plans économique, démographique et environnemental. Même la Ville de Montréal figurait dans leur liste de remerciements aux personnes ayant joué un rôle de près ou de loin dans le projet de réseau de transport structurant, dont la genèse remonte à une décennie, a rappelé Régis Labeaume :
« Dix ans de travail, et dire qu’il y a encore des gens qui répètent que nous ne possédons pas la vertu de la patience à la Ville de Québec », a-t-il ironisé.
Une annonce saluée par les organismes environnementaux
À l’issue de l’annonce, Accès transports viables, Vivre en ville, Équiterre, Trajectoire Québec, la Fondation David Suzuki pour le Québec et le Conseil régional de l’environnement – Capitale-Nationale ont émis un communiqué conjoint. Les représentants de ces organismes environnementaux ainsi que Yvon Charest, représentant de la Chambre de commerce et d’industrie de Québec et porte-parole de la campagne de soutien au Réseau structurant de transport en commun J’ai ma passe, y expriment leur enthousiasme.
Ils rappellent, tel qu’évoqué lors de la conférence de presse, que Québec était « la dernière ville canadienne de plus de 500 000 habitants à ne pas avoir de réseau structurant de transport en commun ».
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