Trois personnalités des quartiers centraux sont désormais immortalisées par des plaques commémoratives « Ici vécut » dévoilées dernièrement par la Ville de Québec. Chacun de leur côté, Montcalm, Saint-Roch et Limoilou voient ainsi l’un des leurs reconnu.
Ici vécurent Hayda Denault, Charles-Eusèbe Dionne et Marius Fortier
Trois personnalités des quartiers centraux sont désormais immortalisées par des plaques commémoratives « Ici vécut » dévoilées dernièrement par la Ville de Québec. Chacun de leur côté, Montcalm, Saint-Roch et Limoilou voient ainsi l’un des leurs reconnu.
Les personnes honorées […] se sont illustrées de manière exceptionnelle dans divers champs d’activités. Ces plaques rappelleront à toutes les générations le rôle qu’elles ont joué dans notre société, contribuant à forger la ville que nous connaissons aujourd’hui. Les gens de Québec pourront se souvenir, et surtout être fiers, du riche héritage légué par ces citoyens engagés », a déclaré Anne Corriveau, conseillère municipale et présidente des comités de commémoration et de toponymie.
Lors de ce plus récent dévoilement, 10 nouvelles plaques sont venues s’ajouter aux 125 autres déjà présentes à Québec. Trois d’entre elles concernent des personnalités qui sont nées ou ont résidé dans les quartiers Montcalm, Saint-Roch ou Limoilou.
Hayda Denault, pionnière en travail social
Dans Montcalm, la mémoire d’Hayda Denault (1900-2001) est rappelée dans la rue de son enfance, au 306-308, rue Jeanne-d’Arc. Journaliste au Soleil à partir de 1934, elle poursuit des études en service social à New York et à Montréal, devenant en 1941 la première travailleuse sociale professionnelle de Québec. Elle participe à la fondation de l’École de service social de l’Université Laval (1943), puis à celle du Conseil central des œuvres de Québec (1945), aujourd’hui Centraide.
Charles-Eusèbe Dionne, premier ornithologue québécois
Charles-Eusèbe Dionne (1846-1925) a reçu un doctorat honorifique en sciences en 1925, pour couronner un parcours d’exception souligné par la plaque apposée au 802, rue Saint-Joseph Est, dans Saint-Roch. D’homme à tout faire à l’emploi du Séminaire de Québec en 1865, il sera nommé conservateur du Musée zoologique de l’Université Laval en 1882, grâce à toutes ces heures passées à la bibliothèque où il s’initie aux sciences naturelles, à la taxidermie et à l’entomologie. Autodidacte, il publie quelques ouvrages, dont son œuvre maîtresse Les oiseaux de la province de Québec (1906), qui lui vaudra d’être reconnu comme le premier véritable ornithologue québécois.
Marius Fortier, père des Nordiques
Né à Limoilou, celui que l’on considère comme le père des Nordiques participe à leur fondation dans l’Association mondiale de hockey en 1972. Premier directeur-gérant de l’équipe, il s’occupera des relations publiques lorsque celle-ci passera dans la Ligue nationale de hockey. Véritable bâtisseur, Marius Fortier (1926-2005) a également contribué à la mise sur pied des Remparts de Québec à la fin des années 1960 puis, dans les années à 1990, à celles de l’Océanic de Rimouski et du Drakkar de Baie-Comeau. Sa plaque commémorative coiffe désormais le 1104, 2e Avenue.
Pour consulter l’intégral des 135 plaques : « Ici vécut ».
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