Le futur de la ville de Québec se dessine aux abords de Limoilou et de Saint-Roch

Un important atelier de recherche-création en design urbain à l’École d’architecture de l’Université Laval a récemment proposé de modifier en profondeur le paysage d’entrée de ville au nord du quartier Saint-Roch par la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain. Dans la foulée, les deux groupes d’étudiants de maîtrise redessinent le secteur en véritables milieux de vie résidentiels.

Le futur de la ville de Québec se dessine aux abords de Limoilou et de Saint-Roch | 13 février 2018 | Article par Erick Rivard

Des étudiants de maîtrise en design urbain repensent le paysage urbain à l’entrée de la ville, aux abords de Limoilou et de Saint-Roch.

Crédit photo: Atelier Design Urbain 2017, École d’architecture de l’Université Laval, sous la direction de Erick Rivard

Un important atelier de recherche-création en design urbain à l’École d’architecture de l’Université Laval a récemment proposé de modifier en profondeur le paysage d’entrée de ville au nord du quartier Saint-Roch par la transformation de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain. Dans la foulée, les deux groupes d’étudiants de maîtrise redessinent le secteur en véritables milieux de vie résidentiels.

La proposition de l’équipe de Maryse Béland, Florence Côté, David Diederich et Maxime Tremblay-Laverdière s’appuie sur la prolongation des rues Dorchester et de la Couronne jusqu’à la rue Soumande, entraînant la transformation des friches autoroutières, des abords de Place Fleur-de-Lys et des stationnements d’ExpoCité. Ainsi métamorphosée, l’armature urbaine présenterait alors un potentiel de développement insoupçonné, qui pourrait accueillir jusqu’à 4800 nouvelles unités de logement à un jet de pierre du centre-ville de Québec. Les étudiants proposent à cet effet une intéressante mixité résidentielle composée de maisons de ville, d’appartements locatifs, de plex et de logements sociaux. Leurs projections s’ancrent en outre dans un réseau de transport en commun structurant. Le pont autoroutier au-dessus de la rivière Saint-Charles ferait notamment place à un ouvrage d’art convivial où tous les modes de transport seraient présents. À proximité, le Saint-Michel, un ancien ruisseau disparu depuis longtemps sous le béton et l’asphalte, renaîtrait au cœur du nouveau quartier.

Décloisonner le parc Victoria

Tout en partant des mêmes prémisses — la transformation de la Laurentienne en boulevard urbain —, l’équipe de Philip Cloutier, Frédéric Paquet et Carolane Tremblay s’est plutôt concentrée sur le secteur au sud de la rivière Saint-Charles, complétant l’écoquartier Pointe-aux-Lièvres et restructurant les abords du parc Victoria afin d’y aménager de nouveaux milieux de vie de plus de 1100 unités de logement. À l’instar de leurs collègues, ils misent sur la mixité résidentielle et sur le développement du transport en commun, qui passerait notamment par l’implantation d’un réseau de tramway.

Un sujet d’actualité

La requalification de l’autoroute Laurentienne en boulevard urbain fera d’ailleurs l’objet d’une présentation lors du conseil de quartier de Lairet, ce jeudi 15 février, au centre communautaire Marchand. Étienne Grandmont, directeur général d’Accès transports viables, qui milite activement au sein de son organisme pour cette opportunité de revitalisation, agira comme conférencier.

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