Jardinage urbain : une nouvelle « étincelle » pour mobiliser les citoyens

La Ville de Québec a annoncé ce matin une nouvelle entente impliquant Nature Québec – Milieux de vie en santé et les Urbainculteurs dans la mobilisation des citoyennes et citoyens autour de projets d’agriculture urbaine.

Jardinage urbain : une nouvelle « étincelle » pour mobiliser les citoyens | 4 mars 2018 | Article par Suzie Genest

Crédit photo: Jean Cazes

La Ville de Québec a annoncé ce matin une nouvelle entente impliquant Nature Québec – Milieux de vie en santé et les Urbainculteurs dans la mobilisation des citoyennes et citoyens autour de projets d’agriculture urbaine.

Des espaces rassembleurs et des saines habitudes

L’annonce, en marge de la 9e Fête des semences du Réseau d’agriculture urbaine de Québec, fait suite à une promesse électorale de Régis Labeaume concernant la bonification du réseau de jardins communautaires. Elle s’inscrit également dans le financement de 4,3 millions $ déjà prévu par la Ville de Québec au Plan triennal d’immobilisations (PTI) 2018-2020 pour des initiatives d’agriculture urbaine.

Trois premiers projets bénéficieront de l’entente : La Ruche Vanier et La Comtoise dans l’arrondissement des Rivières, le Domaine Maizerets dans La Cité-Limoilou. Ce dernier, permettant l’accueil de visiteurs, deviendra une vitrine pour les initiatives d’agriculture urbaine. Le jardin de La Cité Verte, déjà prévu pour 2018, s’y ajoute. Pour la sélection de futurs projets, la Ville prendra en compte des critères tels que la situation géographique et la densité du lieu, le potentiel rassembleur du projet, notamment en termes intergénérationnel et interculturel.

Par cette entente, le maire de Québec souhaite « allumer l’étincelle » qui donnera lieu à des espaces collectifs de jardinage propices à « briser l’isolement et développer le tissu social ». Il espère de plus encourager les bonnes habitudes de vie dont la consommation d’aliments locaux et sains.

Démarches collectives

L’accompagnement dans le cadre de l’entente créera ou accroîtra la mobilisation autour d’organismes et groupes intéressés par l’agriculture urbaine. Après l’analyse des sites visés, consultations et ateliers participatifs impliqueront les participants dans la conception des jardins, a résumé lors de l’annonce Johann Girault, directeur général des Urbainculteurs. Cette approche de design participatif rejoint celle des ruelles vertes ou encore de place Saint-Malo, dans l’esprit de lutte aux îlots de chaleur et à l’exclusion sociale évoqué par Cyril Frazao, coordonnateur de Milieux de vie en santé chez Nature Québec.

Ces jardins pourront par la suite évoluer, avec d’autres partenaires selon les cas, vers une structure et un fonctionnement comme ceux des jardins communautaires actuels. Ils pourraient aussi adopter d’autres formes, laisse entendre la vice-présidente du comité exécutif responsable de l’aménagement du territoire Marie-Josée Savard, si l’objectif de mobilisation autour de l’agriculture urbaine est atteint. La Ville reconnaît que « certains lieux sont déjà un terreau fertile » pour atteindre cet objectif.

On est conscients que dans certains milieux, on n’a même pas besoin d’amener des organismes, il y a déjà des organismes qui sont là, il y a déjà des citoyens. Donc dans ce cas-là, on va juste être là comme on l’est déjà. […] Dans d’autres milieux, il manque l’étincelle.

Les organismes intéressés par la mobilisation autour de l’agriculture urbaine pourront contacter leur conseiller municipal. Les personnes non affiliées à un groupe ou un organisme pourront quant à elles s’adresser au 311, a résumé le maire Labeaume.

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