Mbaï chef intérimaire de Démocratie Québec

Mbaï-Hadji Mbaïrewaye a été nommé chef intérimaire de Démocratie Québec à la suite du départ d'Anne Guérette. Celui-ci restera en poste jusqu'à la course à la chefferie, course à laquelle, selon les statuts de Démocratie Québec, Mbaï ne se présentera pas.

Mbaï chef intérimaire de Démocratie Québec | 30 novembre 2017 | Article par Céline Fabriès

Crédit photo: Céline Fabriès

Mbaï-Hadji Mbaïrewaye a été nommé chef intérimaire de Démocratie Québec à la suite du départ d’Anne Guérette. Celui-ci restera en poste jusqu’à la course à la chefferie, course à laquelle, selon les statuts de Démocratie Québec, Mbaï ne se présentera pas.

Après la déroute aux dernières élections municipales et le départ d’Anne Guérette à la tête du parti, on pouvait se demander si Démocratie Québec continuerait à exister. Le président de Démocratie Québec, Denis L’Anglais, n’a d’ailleurs pas caché le « brassage important » et un changement de garde au sein du conseil d’administration à la suite des résultats aux élections municipales.

Candidat dans Saint-Roch-Saint-Sauveur, Mbaï-Hadji Mbaïrewaye, qui a obtenu l’un des meilleurs résultats avec Jean Rousseau et Christophe Navel aux dernières élections, a été choisi par Démocratie Québec pour prendre les rênes du parti jusqu’à la course à la chefferie.

Lors du point de presse, jeudi matin, dans le hall de l’hôtel de ville, pour l’annonce de cette nomination, Mbaï a indiqué vouloir « rassembler tous les membres du parti ». Il a ajouté que le parti n’était pas celui de La Cité–Limoilou, mais de tous les arrondissements, afin d’offrir une « alternative » au maire Labeaume.

« Je vais continuer à défendre les convictions que j’ai portées pendant la campagne », a assuré Mbaï-Hadji Mbaïrewaye. « La première préoccupation des citoyens, c’est la mobilité », a poursuivi le nouveau chef de Démocratie Québec, rappelant qu’il y a dix ans, il n’y avait pas de congestion.

Par ailleurs, sur ce sujet, Mbaï a invité Régis Labeaume et l’opposition officielle à déposer leur plan de mobilité, tout en les avertissant que le projet ne doit pas être celui « d’un seul homme, d’un seul parti ». « Ça doit être le projet de Québec pour les cinq, dix, quinze prochaines années », a martelé le chef par intérim de Démocratie Québec.

Mbaï-Hadji Mbaïrewaye a également jeté une pierre à la volonté du maire Labeaume d’aller chercher des employés en Europe pour répondre à la pénurie de main-d’oeuvre dans les entreprises de Québec. « On a ici beaucoup d’immigrants qualifiés, parfois qui ne répondent pas à certains emplois, mais qu’on peut requalifier pour occuper ces emplois. Le taux de chômage des immigrants est le double des natifs, nous avons la main-d’oeuvre ici, il suffit d’utiliser cette main-d’oeuvre. »

Qui sera le prochain chef de Démocratie Québec ?

Comme le stipulent les statuts du parti politique, le chef intérimaire ne peut pas se présenter à la course à la chefferie. C’est la raison pour laquelle le seul élu de Démocratie Québec au conseil municipal, Jean Rousseau, n’est pas devenu le chef par intérim.

Sans vouloir dire s’il allait briguer le poste de chef en vue des prochaines élections municipales en 2021, l’élu de Cap-aux-Diamants n’a pas affirmé le contraire non plus. « C’est noui », a-t-il lancé aux journalistes.

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Selon Denis L’Anglais, Démocratie Québec n’est pas pressé d’élire un chef, et Mbaï-Hadji Mbaïrewaye pourrait rester chef par intérim jusqu’en 2020. Le nom de Démocratie Québec pourrait aussi disparaître. « Tout est mis à plat », a fait valoir Denis L’Anglais, dont le mandat de président se termine en décembre. Avant tout, le parti, dont la sensibilité est plus à gauche, doit devenir une véritable alternative à l’Équipe Labeaume et à Québec 21.

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