La Ville de Québec gèle les taxes résidentielles pour les deux prochaines années
Dans un contexte économique difficile avec l’augmentation des prix dans pratiquement tous les secteurs, les propriétaires vont bénéficier d’un petit répit avec le gel des taxes résidentielles pour 2017 et 2018. Une économie moyenne de 57 $ en 2017 et 115 $ pour 2018.
Selon la Ville de Québec, ce gel permettra de rétablir l’écart observé entre l’inflation projetée, qui sert habituellement de référence pour le calcul de la hausse annuelle des taxes, et l’inflation réellement observée entre 2008 et 2015. Pour cette période, l’écart cumulé est supérieur de 2,9 % à l’écart observé.« Ce geste de retour au contribuable constitue un respect du contrat entre l’administration et la population, car depuis 2008, nous avons pris l’engagement de taxer à la hauteur de l’inflation. Cette décision démontre de nouveau notre parti pris pour les citoyens », a déclaré le maire de Québec, Régis Labaume.Le gel des taxes résidentielles inclut la taxe foncière générale, la tarification de services pour l’aqueduc, les égouts et les matières résiduelles. Il n’inclut pas la variation liée à l’harmonisation du fardeau fiscal des anciennes villes, à la suite de la fusion de 2002, ni celle pour les dettes des anciennes villes, ces deux derniers éléments étant imposés par la Loi sur les fusions municipales.Cette décision se traduit par un manque à gagner pour la ville de Québec de 228 M$ pour les dix prochaines années qui sera en partie récupéré par les économies récurrentes générées au cours des dernières années par divers changements, notamment, les économies liées aux nouvelles règles entourant le partage des coûts des régimes de retraite qui sont maintenant effectifs et retournent ainsi de l’argent dans les poches des contribuables et la diminution de la dette qui s’enclenche dès cette année avec une baisse de 59,1 M$.
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