Jim & Noah : toi, tu manges quoi?

Un vidéaste-photographe d’origine togolaise, qui épate ses amis avec ses bouffes aux saveurs des Antilles, d'Afrique et du Québec, se lance dans les repas à livrer ou emporter en interpellant sa clientèle sur Facebook : « Ton gars est dans la cuisine. Toi, tu manges quoi ? Inbox ! » Ceci n’est pas un synopsis de film. C'est le quotidien de Jim & Noah, traiteur, plats à emporter et livraison.

Jim & Noah - riz
Crédit photo : Jim Kangni

Un vidéaste-photographe d’origine togolaise, qui épate ses amis avec ses bouffes aux saveurs des Antilles, d’Afrique et du Québec, se lance dans les repas à livrer ou emporter en interpellant sa clientèle sur Facebook : « Ton gars est dans la cuisine. Toi, tu manges quoi ? Inbox ! » Ceci n’est pas un synopsis de film. C’est le quotidien de Jim & Noah, traiteur, plats à emporter et livraison.

Sa petite histoire

Jim et Noah (et banane plantain)Jim « El Stratos » Kangni, Tonton pour les intimes, s’est d’abord fait connaître pour ses deux premières vocations : la musique et la vidéo-photo avec sa boîte de production Cemont films, qui compte plusieurs collaborations dans le milieu hip hop québécois. Jonglant avec sa carrière de pigiste et sa récente paternité, il songeait à une nouvelle aventure professionnelle. Une troisième vocation qui lui procurerait à la fois flexibilité et stabilité et inclurait son fiston… Grâce à son large réseau Facebook, il a rodé ses recettes et son service. On l’a aussi vu organiser des barbecues « épiques » l’été dernier, à l’Autre Zone dans Limoilou et à Montréal.

Noah, son bambin de presque deux ans, est donc la source d’inspiration de Jim & Noah, arrivé sur la rue Saint-Sauveur en décembre 2014. Peu après, Tonton a élu domicile en face. L’appartement lui avait été proposé de façon inattendue, la propriétaire se disant que sa proximité accommoderait le père-vidéaste-restaurateur…

Notre petite dégustation

Jim & Noah - tempura et griotNous devions être cinq pour tester le top 5, mais des imprévus nous ont privés de deux convives, dont notre blogueuse foodie consacrée. C’est donc avec beaucoup d’humilité et un gros doggy bag que le photographe David-Maxime Samson, la responsable de l’agenda Monsaintsauveur Annie-Claude Lachance et moi-même avons joué les critiques culinaires du dimanche par un beau jeudi soir.

Les tempuras

Ils ont volé la vedette. David-Maxime a apprécié la cuisson juste du poisson comme de la volaille et la panure pas trop grasse. Annie-Claude, habituellement peu friande de poulet frit, a été conquise et intriguée par le petit goût sucré de celui-ci : miel ? sucre de canne ? L’un des secrets de Jim réside dans une épice qu’il a fait importer spécialement de son Togo natal.

La pizza végé

Jim & Noah - pizzaLa pizza se distinguait tant des classiques méditerranéens que de leurs variations exotiques (asiatiques, mexicaines…). Tomate en petits morceaux plutôt qu’en sauce, champignons, oignons, herbe fraîche, fromage moins dominant que sur les pizzas traditionnelles : l’expérience était différente, intéressante. « Ça serait encore mieux sur une croûte mince ! », s’est exclamée Annie-Claude, trouvant que les saveurs douces de la garniture se perdaient un peu dans la généreuse pâte. Nous y avons relevé une petite touche sucrée : « un petit rappel des brioches parisiennes de mon enfance », m’a dit le chef.

Le poulet épicé et le griot

C’est surtout David-Maxime qui a  fait honneur à la cuisse de poulet. À son agréable surprise, elle s’est révélée farcie d’un mélange ressemblant à première vue à la salsa du chef, mais s’en distinguant au goût. Son verdict ? « Cuisson parfaite, bonne farce ! » Le griot de porc, un classique haïtien qui a contribué à la renommée de Tonton auprès de ses amis, a paru un peu sec à mes collègues, après le poulet et le poisson qui les avaient fait saliver.

Les accompagnements

Jim et Noah - tempura, plantains, salsaNous avons tous apprécié l’agréable piquant de la salsa du chef et la fraîcheur de ses carottes, qui mettent du végétal dans un menu carné, de même que la touche exotique des bananes plantains à point et le riz sans fla-fla.

Le service et les prix

Le patron nous a contactés par messagerie Facebook pour annoncer l’arrivée du livreur. Si son territoire couvre surtout les quartiers centraux, la livraison peut s’étendre aux autres arrondissements, selon la commande. On peut aussi aller chercher les plats.Ton gars est aux fourneaux aux heures de dîner et de souper, et Facebook reste un excellent moyen de consulter son horaire et son menu. Sa fourchette de prix va de 12 $ à 15 $. Certains spéciaux du midi proposent 2 plats pour 20 $.

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Outren cinq mets, le menu offre en rotation hamburgerscheeseburgerslasagnesbrochettes de porc à l’africaine, ribspoissons avec riz collé, poutinefrites…  parfois même des gâteaux, pour les munchiesTon gars est ouvert aux demandes spéciales, et il concocte actuellement de nouveaux plats :  fufu, pommes de terre farcies à la chair de saucisse, quiches, pâté chinois…

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