Quand la danseuse Karine Ledoyen rencontre le peintre Fernand Leduc

Karine_ledoyenLa danseuse et chorégraphe Karine Ledoyen livre une performance intrigante de 30 minutes le midi jusqu’à dimanche dans la salle consacrée à Fernand Leduc au Musée national des beaux-arts du Québec.À notre arrivée dans la salle, on nous distribue des écouteurs. Fernand Leduc commence à nous parler. Il nous dit de nous approcher. Dans une partie de la salle, Karine Ledoyen est immobile. Encore plus surprenant, son costume et sa perruque qui lui couvre entièrement le visage. On a face à nous un personnage qui n’a ni pieds ni visage. Difficile de savoir quel est le bon côté.Alors que le public écoute le récit de Fernand Leduc, la jeune danseuse exécute des mouvements avec grâce. Comme pour les tableaux de Fernand Leduc, il faut s’approcher pour découvrir les formes du corps. Mais quand on a enfin l’impression d’avoir percé le secret de la danseuse et de savoir de quel côté est son visage, le doute s’installe. Est-ce vraiment le bon côté? Par ses mouvements Karine Ledoyen mêle les cartes.La chorégraphe se sert de certaines phrases clés du documentaire réalisé par  Mario Côté peu avant la mort de Fernand Leduc qu’elle trouve universelles pour son interprétation. Elle laisse aussi beaucoup place à l’improvisation selon de quelle manière les spectateurs circulent autour d’elle.«C’est super que le public réagisse de cette manière-là. Pendant que je danse, je me sens vraiment observée et c’est comme si je devenais un objet, un tableau que les gens commentent», confie Karine Leduc.Vous avez encore jusqu’à dimanche pour aller découvrir gratuitement de quel côté est le visage de Karine Ledoyen. Le spectacle commence à 12h30 et les places sont limitées.Karine Ledoyen sera au Périscope du 4 au 8 novembre comme chorégraphe du spectacle Danse de garçons

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