Les négociations au RTC entraînent déjà des répercussions sur la clientèle

Alors que des menaces de grève planent, la clientèle du Réseau de Transport de la Capitale (RTC) subit déjà les contrecoups des négociations entre les chauffeurs et la direction du RTC. Depuis plusieurs jours, les écrans à l'intérieur de plusieurs autobus ainsi que les écrans dans certains abribus n’affichent aucune information.

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Alors que des menaces de grève planent, la clientèle du Réseau de Transport de la Capitale (RTC) subit déjà les contrecoups des négociations entre les chauffeurs et la direction du RTC. Depuis plusieurs jours, les écrans à l’intérieur de plusieurs autobus ainsi que les écrans dans certains abribus n’affichent aucune information.

Des chauffeurs d’autobus ont confirmé ce matin à Monmontcalm qu’il s’agissait d’un moyen de pression sur les négociations. Les usagers du RTC se voient donc privés d’informations utiles comme l’heure d’arrivée de l’autobus et les différents arrêts du parcours.

Le président du RTC, Rémy Normand, a qualifié la manoeuvre de « décevante » de la part des chauffeurs d’autobus. La  direction du RTC a déposé un grief auprès de la Commission des relations de travail pour faire cesser cette mesure qui est illégale selon la convention collective.

Les 950 chauffeurs d’autobus du RTC tiendront une réunion à huis clos dimanche à 14 h pour décider s’ils déclenchent la grève ou non. La dernière grève au RTC remonte à 2004 et a duré 11 jours.

Si la grève est votée, le RTC devra négocier les services essentiels avec les syndiqués et faire approuver le tout par le Conseil des services essentiels. En 2004, le service était assuré entre 6 h 15 et 9 h 15 le matin et entre 15 h et 18 h l’après-midi.

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